![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0019.jpg)
- numéro 391 - Mai-juin-juillet 2016
19
DOSSIER
L
es enquêtes se suivent et leurs
conclusions se ressemblent. Les
Français ne sont pas bons en
langues. Les réformes censées
tirer vers le haut le niveau des
élèves ont beau se succéder,
rien n’y fait. Pour tenter une fois de
plus d’inverser cette tendance, de
nouvelles mesures entreront en vigueur
à la rentrée prochaine. Les
enseignements de la première et de la
deuxième langue vivante
commenceront encore plus tôt
qu’aujourd’hui. Des efforts seront aussi
portés sur la diversité linguistique (y
compris celle des langues régionales), la
mobilité des élèves et la formation des
enseignants. L’enjeu est important. Nos
faiblesses en langues commencent à
peser sérieusement sur le rayonnement
des salariés français dans le monde et
sur l’insertion des jeunes sur le marché
de l’emploi. D’après le rapport « Langues
et employabilité » concernant les années
2014 et 2015, 45 % des entreprises font de
la maîtrise d’une ou plusieurs langues
étrangères un critère de recrutement. Plus que
jamais, savoir parler français ne suffit plus !
CB
Apprentissage des
langues vivantes,
un mal français ?