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Technicien

d’analyses

médicales

des technologies de

pointe.

Autre qualité requise :

un bon sens relation-

nel, en particulier vis-

à-vis des patients.

« Les prises de sang

sont rarement vécues comme un

moment de plaisir,

sourit Anaïs, techni-

cienne d’analyses médicales (voir son

témoignage en encadré).

On doit faire

preuve de patience, rassurer. Il ne faut

pas ajouter du stress supplémentaire ! »

.

En laboratoire privé, le technicien d’ana-

lyses médicales peut aussi être amené à

s’occuper de l’accueil, de la prise de

rendez-vous, etc. On notera qu’en tant

que professionnel de santé, il est égale-

ment soumis au secret professionnel.

Quelles formations ?

Une formation bac + 2 est le minimum

requis pour exercer en tant que techni-

cien d’analyses médicales. Plusieurs

options sont possibles après un bac, dont

3 séries sont à privilégier : le bac géné-

ral S (scientifique) et les bacs technologi-

H

ématologie, microbiologie,

biochimie, immunologie… Les

champs de la biologie médi-

cale sont variés. Mais avec

toutefois un point commun : l’analyse

pour établir un diagnostic. C’est juste-

ment là qu’intervient le technicien

d’analyses médicales, un métier où

prime la polyvalence. Car, outre l’ana-

lyse, ce professionnel paramédical inter-

vient à plusieurs niveaux : préparation et

vérification des instruments, prélève-

ment des échantillons, transmission des

résultats (validés par un biologiste médi-

cal), etc.

Quelles compétences ?

Outre des qualités évidentes de rigueur

et de précision, le technicien d’analyses

médicales doit faire preuve d’une

grande technicité pour maîtriser correc-

tement les appareillages sophistiqués

qui permettent d’obtenir les résultats

des examens demandés. Electronique,

informatique, optique, robotique… Les

matériels d’analyses utilisent aujourd’hui

ques ST2S (sciences et technologies de la

santé et du social) et STL (sciences et

technologies de laboratoire).

Trois BTS (brevets de techniciens supé-

rieurs) sont proposés : analyses de biolo-

gie médicale, bioanalyses et contrôles,

et biotechnologie ; ainsi que le DUT

(diplôme universitaire de technologie)

génie biologique option analyses biolo-

giques et biochimiques. Autre voie

d’accès au métier : le Diplôme d'Etat

de technicien de laboratoire médical

(ex DETAB), délivré par le ministère de la

Santé. Une formation en trois ans après

le bac accessible sur concours dans 4

instituts en France : Paris, Amiens, Lyon

et Chambray-les-Tours.

Pour des informations complémentaires

sur les formations menant au métier de

technicien d’analyses médicales, rendez-

vous sur le site de l’Onisep :

onisep.fr.

n

EDUCATION

UN MÉTIER À LA UNE

numéro 389 - Janvier-février 2016 -

www.peep.asso.fr

12

A la fois manuel et scientifique, le métier de technicien

d’analyses médicales offre des évolutions de carrière

intéressantes, que ce soit dans un laboratoire privé ou au sein

d’un hôpital ou d’une clinique.

« Ce qui me plaît avant tout, c’est la variété des tâches et le

contact avec les gens. Même si nos gestes sont répétitifs –

les modes de prélèvements sont réglementés par exemple –,

chaque jour est différent car nos patients le sont.

Nous recevons un public de tous les âges, de tous les

milieux. C’est très enrichissant humainement.

Bien sûr, l’aspect « analyse » du métier m’importe aussi

beaucoup, car on aide à prévenir ou à déceler

suffisamment tôt des pathologies. Bref, on se sent vraiment

utile ! »

« Un vrai sentiment d’utilité »

Anaïs,

24 ans, salariée d’un laboratoire d’analyses médicales (Poitiers)

Que ce soit en l’hôpital ou dans un laboratoire privé, le

salaire de départ d’un technicien d’analyses médicales

avoisine 1 800 euros.