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des sont cumulables avec les bourses ver-

sées par les Crous et avec les aides ac-

cordées par certaines collectivités territo-

riales. Les étudiants en master peuvent en

outre obtenir d’Erasmus + qu’il garantisse

le prêt étudiant qu’ils ont contracté pour

financer leur mobilité.

Une mobilité des élèves

plus encadrée

Mais pas besoin d’attendre d’avoir le

bac pour bouger ! Erasmus + dispose

aussi d’un volet Mobilité des élèves. Ce

programme, appelé auparavant Come-

nius, permet aux lycéens et aux collé-

seau international et de renforcer son CV

avant même d’arriver sur le marché du

travail. Ces stages en mobilité sont ou-

verts à tous les étudiants dès leur pre-

mière année d’études supérieures. Cha-

que séjour peut durer de 2 à 12 mois.

Des bourses plus lisibles

Que ce soit pour suivre des cours ou ef-

fectuer un stage en entreprise, la mobilité

dans le cadre d’Erasmus + ne peut être

supérieure à 12 mois par cycle d’études

(licence, master, doctorat). Si l’inscription

est prise en charge par l’établissement

d’origine, il revient à l’étudiant de se trou-

ver un logement (pour cela, les réseaux

d’anciens élèves peuvent être de bons

conseils). Celui-ci bénéficiera aussi d’une

aide financière dont le calcul vient éga-

lement d’être repensé. Alors qu’aupara-

vant leur répartition était à la charge des

établissements scolaires, les bourses sont

désormais versées directement par

l’agence Erasmus + selon des critères pré-

cis. Leur montant varie de 150 à 300 euros

par mois pour un étudiant et de 300 à 450

euros pour un stagiaire en fonction du

pays de destination et selon qu’il ait le

statut d’allocataire ou non. Ces ai-

giens de se rendre à l’étranger sur une

période de 3 à 10 mois dès lors qu’ils ont

14 ans au moment du départ et qu’ils

sont scolarisés à plein temps dans un éta-

blissement scolaire en France. Sur place,

l’élève est hébergé dans une famille

d’accueil et encadré par des ensei-

gnants formés à l’accueil des élèves

étrangers. Si cette mobilité des élèves a

longtemps été ouverte à tous, ce n’est

plus le cas aujourd’hui. Il est désormais

impératif, pour en bénéficier, que l’éta-

blissement d’origine ait noué au préala-

ble des partenariats avec des écoles

étrangères et fait travailler ses élèves sur

EDUCATION

ZOOM

numéro 389 - Janvier-février 2016 -

www.peep.asso.fr

16

« La vie en Erasmus »

, c’est aussi

« rencontrer des personnes d’horizons différents, découvrir

diverses manières de travailler, de vivre, de cuisiner… »

se réjouit Mathilde, étudiante à l’école

d’ingénieur Paris-Tech Cluny, qui a passé 1 an à Stockholm.

Mobilité européenne aussi pour les apprentis

Avec Erasmus +, la mobilité européenne des

apprentis est largement encouragée pour favoriser

l’acquisition de compétences et l’insertion

professionnelle. Une expérience de mobilité en

Europe est en effet un élément distinctif lors d’un

entretien d’embauche. La mobilité internationale

est aujourd’hui intégrée dans de nombreux cursus

d’apprentissage.

Pour trouver un stage, l’établissement de

formation

professionnel

vous aidera dans

vos recherches.

Par ailleurs, il

existe de

nombreux

organismes

impliqués dans l’apprentissage : la Chambre des

Métiers et de l’Artisanat, le réseau des Chambres

de Commerce et d’Industrie, l’Assemblée

permanente des chambres d’agriculture,

l’Association Nationale des Apprentis de France,

les Compagnons du devoir,

A noter : un apprenti Erasmus + reste salarié de son

entreprise française et son salaire est maintenu.

Lors de son séjour Erasmus +, un tuteur accueille

l’apprenti au sein de l’entreprise d’accueil. Il assure

le lien pédagogique avec le CFA français. C’est lui

qui définit les modalités d’évaluation, ajuste la

formation aux enseignements du CFA et définit les

objectifs d’apprentissage.

Deux sites à consulter :

www.generation-erasmus.fr

et « Ma voie pro en Europe » :

mavoieproeurope.onisep.fr

.