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numéro 383 - Novembre-décembre 2014 -

www.peep.asso.fr

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Militaire au sein de l’armée de Terre,

ce n’est pas un métier, mais mille

métiers. Les trois niveaux de la

hiérarchie militaire regroupent une

diversité unique au sein d’un seul

corps : un « militaire du rang » peut

par exemple être mécanicien,

cuisinier, travailler dans l’infanterie

ou l’artillerie ; un « sous-officier »

peut travailler aux ressources

humaines, être moniteur ou encore

chef de groupe ; un « officier » a lui

un rôle de gestion plus généraliste.

L’armée de Terre recrute 10 000

personnes chaque année qui ont pour

objectif notamment d’aider les

citoyens français, de protéger les

ressortissants français et européens,

de stabiliser les « théâtres

d’opération » ou encore d’aider les

populations civiles à l’étranger.

La formation

Pour devenir militaire du rang, il faut

avoir entre 17 ans et demi et 29 ans. Il n’y

a pas de condition de diplôme mais des

évaluations à passer. La formation se

déroule pendant 4 à 6 mois : une forma-

tion générale militaire puis une formation

en fonction de la spécialité choisie. Le

salaire de base est de 1 300 euros nets.

Pour devenir sous-officier, il faut avoir

entre 17 et 25 ans, être titulaire au mini-

mum du bac et avoir réussi les épreuves

de sélection. La formation se déroule

également en deux temps : 8 mois de

formation à l’Ecole de Saint-Maixent plus

5 à 36 semaines selon la spécialité. Le

EDUCATION

UN MÉTIER À LA UNE

L’armée de Terre

L’armée de Terre est composée de 90 000 soldats, répartis sur l’ensemble du territoire français.

Elle recrute environ 10 000 jeunes par an.

« Je suis suppléant du moniteur qui est sous-officier, ce qui

consiste principalement à organiser les séances de sport pour

les militaires (de la course, du football, du parcours

d’obstacles…). Je me suis engagé en 2012 après avoir

travaillé 5 ans dans la manutention en intérim. Après mon

Bac STI électronique, j’ai essayé d’entrer en STAPS car j’ai

toujours voulu travailler dans le sport. Mais la fac, ce n’était

pas fait pour moi… Je suis alors allé au CIRFA et j’ai vu que

l’armée proposait ce poste d’aide moniteur. On était 12

candidats à passer des tests sur 3 jours : tests

psychotechniques, physiques, de français, de maths, et j’ai été

sélectionné. Il y a beaucoup de pratique

lors de la préparation aux examens, on

ne reste pas 8 heures assis sur une chaise

comme à la fac… Ce qu’on fait ici est

toujours différent, on ne voit pas le temps

passer. Et c’est une fierté d’être au service de la France et de

se dire qu’on sert à quelque chose. Si on est rigoureux et si on

respecte les ordres, tout se passe bien et si on est motivé, on

peut très vite monter en grade. D’ailleurs, si tout va bien, en

janvier je devrais intégrer l’école de Saint-Maixent pour

devenir sous-officier… »

« On se dit qu’on sert à quelque chose »

Brigadier Tony Le Beuvant,

25 ans, militaire du rang, aide moniteur de sport