- numéro 383 - Novembre-décembre 2014
19
DOSSIER
A
la rentrée, près de 2 millions et demi
d’étudiants ont pris le chemin des
salles de classe et des
amphithéâtres. Avec le même
objectif : décrocher un
diplôme de l’enseignement
supérieur pour se présenter mieux armés
sur le marché du travail. L’enseignement
supérieur propose aujourd’hui des
dizaines de filières, des plus courtes aux
plus longues, en université ou dans des
écoles. Pour le jeune comme pour ses
parents, il faut d’ailleurs convenir qu’il
est parfois – voire souvent – difficile de
s’y retrouver devant toute cette offre
de formations. Mais, selon ses capacités
et son profil, chacun peut et doit y
trouver sa voie. C’est d’ailleurs une des
raisons d’être du dispositif APB -
Admission post-bac - (pour les élèves de
terminale) que d’aider à orienter les
futurs étudiants vers une formation
supérieure la plus adaptée à leur projet (en
2015, APB proposera d’ailleurs une
information complète sur les débouchés
professionnels filière par filière).
Par ailleurs, changements par rapport aux années
« lycée », l’étudiant doit se préparer à assumer une
charge de travail plus soutenue, à acquérir de nouvelles
manières de travailler (autonomie, travail en petit groupe,
etc.) et à supporter une pression qui peut être importante – en particulier dans des filières
sélectives type classes prépas. Pour les y aider, l’enseignement supérieur évolue. L’université,
notamment, a pris des mesures pour faciliter les échanges avec les autres établissements
européens et leur assurer de meilleurs débouchés sur le marché du travail, y compris à
l’étranger. Elle met aussi en place des solutions pour limiter l’échec, améliorer les passerelles
entre les filières, bref, mieux préparer les étudiants aux enjeux actuels du monde du travail.
CB
L’enseignement
supérieur en France