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« RAPPROCHER L’ÉCOLE DE TOUTES LES FAMILLES »
C’est une façon d’impliquer les enfants dans les échanges (on ne
manquera pas de penser au «go–between» décrit par Philippe
Perrenoud.
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«Je trouvais ça bien comme moyen de mettre l’enfant au cœur
des échanges»
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«De voir passer des messages entre les parents et l’école, par
ce biais–là, je trouve cela bien»
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«C’est une œuvre qui s’apparente à une œuvre d’art et qui vaut
la peine d’être admirée»
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«Prendre un crayon, prendre un cahier, il y a toute la partie que
je trouve presque artistique, d’écrire, de travailler la calligra-
phie, moi, je trouve que c’est beau. C’est beaucoup plus poétique
que de taper, d’utiliser une souris ou tapoter sur un clavier»
Le remplir est formateur :
«Il faut que les enfants apprennent un peu l’effort ; ça fait partie
des compétences scolaires l’apprentissage de l’effort ; même les
choses qui semblent inutiles ont de l’importance, donc, il faut
noter les devoirs, il faut les prendre avec soin, à la bonne page,
au lundi et pas au mardi. Il faut bien mettre la matière, la date,
s’appliquer, ça, ça fait partie de la discipline scolaire.»
Il n’est pas sans défaut, cependant :
«Il pourrait en théorie être manipulé par l’écolier, ça, ça peut
arriver… c’est susceptible de se perdre évidemment, et c’est sus-
ceptible d’être altéré»;
«Des enfants ne sont pas capables de prendre leurs devoirs dans
le cahier de textes, à cause d’une écriture illisible…Il y a même
des enfants qui n’écrivent qu’un mot sur deux…»