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des demandes fréquentes, mais elles

peuvent être jugées secondaires par

l’administration. Il s’agit juste de confort

pour les parents. Or, ce qui prime, c’est

le bien-être de l’enfant, pas les caprices

des parents »

, avertit Katia Bigotte.

De même, la « mauvaise réputation »

d’un établissement ne justifie pas, aux

yeux de l’administration, une demande

de dérogation.

Qui décide ?

Dans le secondaire, pour les collèges et

les lycées, les parents qui souhaitent

demander une dérogation doivent rem-

plir un dossier (« Formulaire d'assouplis-

sement à la carte scolaire ») auprès du

directeur académique des services de

l'Education nationale (Dasen). Pour le

primaire (écoles maternelles et élémen-

taires), il faut retirer un formulaire auprès

des services scolaires de la municipalité.

Les parents l’accompagnent de pièces

justificatives (un certificat médical, par

exemple) et d’une lettre manuscrite qui

explique leur démarche. Une commis-

sion se réunit courant mai-juin pour sta-

tuer sur chaque dossier. Elle est compo-

sée du maire ou du maire-adjoint

chargé des affaires scolaires, du repré-

sentant de l’Education nationale au

niveau du secteur, de directeurs

d’école, d’un représentant des réseaux

d’éducation prioritaire (REP, ancienne-

ment appelé ZEP) si le secteur en

compte, d’un responsable administratif

aux affaires scolaires non élu, et d’un

représentant des associations de

parents d’élèves.

Katia Bigotte assiste chaque année aux

commissions du premier degré. Pour

elle, il ne faut pas hésiter à rendre un

dossier le plus complet possible :

« il

arrive que les parents négligent leur

demande. Par exemple, ils invoquent un

simple souci de commodité, alors que

leur situation est plus compliquée que

ça. »

En cas de besoin, la commission

peut demander des précisions aux

parents. Elle peut aussi tout simplement

leur refuser la dérogation. Libre aux

familles alors de faire appel et de justi-

fier, plus en détails, leur demande. En

attendant la réponse définitive, il est évi-

demment conseillé d’inscrire l’enfant

dans son école de secteur. Ce n’est

qu’une fois la dérogation obtenue, qu’il

sera possible de l’inscrire dans l’école

souhaitée.

n

CT

EDUCATION

VIE SCOLAIRE

www.peep.asso.fr

- numéro 395 - Mars-avril 2017

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