Dessinateur
industriel
le dessinateur industriel doit faire preuve
de rigueur, de précision et d’esprit de
synthèse. Sans oublier un bon sens de la
communication :
« Sur chaque projet,
nous sommes amenés à travailler en
équipe,
souligne Jonathan, jeune dessi-
nateur industriel basé à Lyon.
Que ce soit
avec les autres dessinateurs ou notre
chef de projet, qui nous fait part des
remontées du client, nous sommes tou-
jours dans l’échange d’information. »
La formation
Première formation qualifiée : le bac pro
« Etude et définition de produits indus-
triels », accessible après la 3
e
(3 ans
d’études). Il reste néanmoins conseillé
d’obtenir un diplôme de niveau bac + 2
pour accéder plus facilement au métier.
Trois formations post-bac sont recom-
mandées : le BTS conception de produits
industriel, le BTS conception et réalisation
de systèmes automatiques, ainsi que le
DUT génie mécanique et productique.
A noter, le dessinateur industriel travaille
principalement soit dans un bureau
d’études, soit au sein même d’une entre-
prise industrielle.
E
galement appelé dessinateur
en construction mécanique, le
dessinateur industriel conçoit les
pièces qui composent les appa-
reils utilisés dans de multiples secteurs
d’activité en lien avec la production
industrielle : l’automobile, la construction
aéronautique, l’électrotechnique, l’opti-
que, la chimie, l’électroménager… entre
autres ! Et ce qui se conçoit bien… se
dessine bien ! Plans et schémas sont le
quotidien du dessinateur industriel.
Aujourd’hui, il travaille avant tout sur ordi-
nateur. Grâce à des logiciels de CAO-
DAO (conception et dessin assistés par
ordinateur) – Autocad et Solidworks sont
les plus courants–, il crée une image en 3
dimensions de chacune des pièces d’un
produit et procède à leur assemblage
virtuel. Une création sous contrainte : il
doit s’assurer de la faisabilité technique
et de la conformité du produit au cahier
des charges.
Les qualités requises
Outre des compétences techniques évi-
dentes – la formation scientifique et
technologique est à la base du métier –,
Pour en savoir plus
Deux sources d’information sont à privilé-
gier. D’une part, l’Onisep, directement
sur leur site internet –
onisep.fr, et grâce à
leur publication « Les métiers de la méca-
nique », parue en 2014, disponible dans
les CIO, centres d’information et d’orien-
tation, présents sur tout le territoire.
D’autre part, le site internet proposé par
la fédération des Industries mécaniques
(FIM) :
lesmetiersdelamecanique.net.
Notez d’ailleurs que l’Onisep et la FIM se
sont associés pour lancer la seconde édi-
tion du concours « De l’objet aux
métiers ». Un concours proposé aux col-
légiens dont l’objectif est de leur faire
comprendre de façon concrète, où et
comment la mécanique intervient dans
la fabrication de l’objet. Renseignements
et inscription (jusqu’au 19 décembre
2015) :
onisep.fr.
n
EDUCATION
UN MÉTIER À LA UNE
numéro 388 - Novembre-décembre 2015 -
www.peep.asso.fr16
Métier à la fois technique et créatif, le dessinateur industriel est un maillon indispensable de la chaîne de production des
entreprises du secteur secondaire, l’industrie manufacturière notamment.
« Notre métier est très technique, même s’il existe un côté
relationnel important car on travaille en équipe, avec d’autres
dessinateurs et un chef de projet. Ma principale mission ? Sur
ordinateur, j’effectue des simulations pour vérifier le bon
fonctionnement des assemblages de pièces, à partir d’un
cahier des charges que l’on nous fournit. Je suis aussi chargé
de mettre à jour les plans d’ensemble, les normes et les
nomenclatures. Dans notre bureau d’études, on travaille
principalement pour des équipementiers automobiles. J’espère
prochainement
devenir chargé
d’études, d’une part
pour être en
contact avec le
client et apporter
un appui technique en direct mais surtout pour pouvoir
proposer des idées, des innovations. Passez un peu plus de
l’exécution à la création ! »
« De l’exécution à la création »
Jonathan,
29 ans, salarié d’un bureau d’études à Lyon