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DOSSIER
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN FRANCE
Les formations courtes type STS et IUT permettent un encadrement plus individua-
lisé des étudiants.
gnement supérieur à trouver du travail par le
biais de formations aux techniques de recher-
che d’emploi, de clubs de jeunes diplômés ou
d’opérations de « job-dating ».
STS et IUT : le choix d’une filière
courte
Grâce à leurs cours ciblés et aux longues
périodes de stage imposées, ces deux filières
permettent, en seulement deux ans après le
Lutter contre l’échec en première
année
L’université exige beaucoup de travail person-
nel et surtout une grande autonomie. Les taux
d’échec y sont très élevés – à peine un étu-
diant sur deux seulement passe directement
en deuxième année de licence après sa pre-
mière année. Certaines universités tentent de
lutter contre cette situation en développant
des stages d’immersion et des dispositifs
d’« orientation active » dès le lycée, mais aussi
en organisant des pré-rentrées d’accueil ou
en mettant en place des systèmes de tutorat.
De plus en plus de passerelles sont aussi créées
entre les universités et les écoles pour permet-
tre aux étudiants de se réorienter en cours de
route. Ainsi, dès la fin de leur 1
er
semestre ou
de leur 1
re
année de licence, certains étu-
diants peuvent bifurquer vers un BTS ou un DUT,
même dans une autre discipline.
L’université cherche aussi de plus en plus à
faciliter l’insertion de ses étudiants sur le mar-
ché du travail, notamment grâce aux licences
professionnelles. Ces filières, accessibles à la fin
de la 2
e
année, intègrent 12 à 16 semaines de
stages en entreprise. Elles permettent de viser
des postes de technicien supérieur ou d’ingé-
nieur assistant dans des secteurs en émer-
gence (multimédia, nouveaux matériaux,
design...) ou connaissant des difficultés de
recrutement (distribution, transport-logisti-
que...). La loi relative à l’enseignement supé-
rieur et à la recherche de 2013 vise, elle, à ren-
forcer l’insertion des docteurs dans les entrepri-
ses et dans la haute fonction publique.
Enfin, toujours dans cette optique de profes-
sionnalisation, les services d’insertion profession-
nelle (missions locales, Pôle emploi, APEC…) se
sont engagés à aider les jeunes issus de l’ensei-
www.peep.asso.fr- numéro 383 - Novembre-décembre 2014
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(suite page 22)
Licence : spécialisation progressive et simplification
La réforme de la licence, premier cycle universitaire,
qui se met en place sur deux années (2014 et 2015)
prévoit deux changements notables. D’une part la fin
de « l’hyperspécialisation » grâce à une spécialisation
progressive sur les trois années de formation pour
obtenir la licence (outre une première année généra-
liste, des paliers d’orientation sont mis en œuvre).
Une mesure qui facilitera les réorientations, sans que
l’étudiant ne perde une année en redoublant.
Autre mesure : la simplification des intitulés des diplô-
mes. Ainsi, alors que l’on comptait auparavant pas
moins de 1 800 diplômes, aujourd’hui la carte des for-
mations devient plus lisible avec seulement 52 men-
tions de licences générales. Cette simplification concer-
nera les licences professionnelles à la rentrée 2015
avec 173 intitulés au lieu des 1 844 actuels. Idem pour
les masters qui ne compteront plus que 255 mentions
alors qu’il en existe aujourd’hui près de 6 000 !