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« prépa » (scientifique, économique/commer-

ciale ou littéraire) avant d’espérer intégrer la

majorité de ces grandes écoles.

La sélection pour intégrer une des ces classes

préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se

fait sur la base des notes de terminale, des

appréciations des professeurs et de la motiva-

tion des candidats. Les titulaires d’un bac

général y sont majoritaires, mais les bacheliers

technologiques et les titulaires de BTS et de

DUT peuvent prétendre à certaines prépas.

Ces classes demandent beaucoup de travail

à un rythme soutenu. En cas d’échec aux

concours d’entrée des grandes écoles, les

étudiants peuvent refaire une année de

prépa avec l’accord préalable du conseil de

classe ou se réorienter vers l’université ou

d’autres écoles.

comme celles d’infirmier ou de psychomotri-

cien, sont soumises à un numerus clausus qui

limite les places. Selon les établissements, les

formations sont accessibles aux étudiants titu-

laires de niveaux bac + 2, bac + 3 ou bac + 4.

Certaines sont ouvertes aux bacheliers (c’est

le cas par exemple des écoles paramédica-

les, des écoles sociales et des écoles d’art),

mais une année préparatoire est souvent

nécessaire pour réussir le concours d’entrée.

Selon l’établissement et la filière, les études

durent de 2 à 6 ans.

Les frais de scolarité y sont assez élevés, mais

en contrepartie les élèves bénéficient de bon-

nes conditions d’enseignement, avec de

petits effectifs et des professeurs disponibles.

Attention toutefois car la qualité de la forma-

tion (et donc les débouchés) varie en fonction

des cours proposés, du matériel disponible et

des stages imposés. Les élèves peuvent aussi y

décrocher un diplôme d’État (c’est le cas

notamment dans les secteurs du social et du

paramédical) ou un diplôme spécifique à

l’école. Mieux vaut donc se renseigner avant

sur la réputation des établissements.

Classes préparatoires et grandes

écoles

« Grandes écoles » : sous cette appellation

sont regroupées les écoles d’ingénieurs, les

écoles normales supérieures, les écoles de

commerce et les écoles vétérinaires. Parmi

elles, certaines sont accessibles juste après le

bac, d’autres sont ouvertes aux titulaires de

BTS, de DUT ou de licence. Mais les élèves doi-

vent le plus souvent passer par deux ans de

numéro 383 - Novembre-décembre 2014 -

www.peep.asso.fr

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L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN FRANCE

Des aides pour se loger

Appartements rares, loyers élevés, sélection draco-

nienne… Trouver un logement quand on est étudiant

n’est pas une mince affaire. Les étudiants à faibles res-

sources peuvent demander à être hébergés en résiden-

ces universitaires via le site Internet du Crous ou

directement sur le deuxième volet du Dossier social

étudiant (DSE) entre le 15 janvier et le 30 avril. Les

étudiants peuvent également bénéficier de l’Aide per-

sonnalisée au logement (APL) ou de l’Allocation de

logement sociale (ALS). Ces aides sont attribuées en

fonction des ressources, de la situation familiale, de la

nature du logement et sont versées par la Caisse des

allocations familiales (CAF).

Depuis la rentrée 2014, les étudiants – âgés de moins

de 28 ans – peuvent aussi bénéficier de la Caution loca-

tive étudiante (Clé). Elle permet aux étudiants ne dis-

posant pas de garant (en priorité les enfants issus de

familles monoparentales, les jeunes isolés et les étu-

diants étrangers) de bénéficier d’une caution de l’Etat

en cas d'impayé ou de dégradation. 1,5 % du loyer est

consacré à cette caution (Plus de renseignements sur

www.lokaviz.fr

).

DOSSIER

SÉCURITÉ

SOCIALE

ÉTUDIANTE,

MODE

D’EMPLOI

Les étudiants ayant moins de

20 ans pendant toute l’année

universitaire bénéficient de la

sécurité sociale de leurs

parents salariés. Ils sont tou-

tefois rattachés au régime étu-

diant pour leurs prestations et

leurs droits sont gérés par la

mutuelle étudiante qu’ils ont

choisie au moment de leur ins-

cription. De 20 à 28 ans, l’affi-

liation à la sécurité sociale

étudiante est obligatoire (sauf

cas particuliers).

De son côté, la PEEP recom-

mande le réseau national

EmeVia (Smerep, Mep, Mgel,

etc.).

Pour l’année universitaire

2014-2015, le montant de la

cotisation s’élevait à 213

euros.

Pour faciliter les réorientations, il existe aujourd’hui

des partenariats entre les universités et les CPGE

pour la délivrance d’équivalences qui permettent

aux étudiants de poursuivre leurs études directe-

ment en L3 (3

e

année de licence).