![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0024.jpg)
« prépa » (scientifique, économique/commer-
ciale ou littéraire) avant d’espérer intégrer la
majorité de ces grandes écoles.
La sélection pour intégrer une des ces classes
préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se
fait sur la base des notes de terminale, des
appréciations des professeurs et de la motiva-
tion des candidats. Les titulaires d’un bac
général y sont majoritaires, mais les bacheliers
technologiques et les titulaires de BTS et de
DUT peuvent prétendre à certaines prépas.
Ces classes demandent beaucoup de travail
à un rythme soutenu. En cas d’échec aux
concours d’entrée des grandes écoles, les
étudiants peuvent refaire une année de
prépa avec l’accord préalable du conseil de
classe ou se réorienter vers l’université ou
d’autres écoles.
comme celles d’infirmier ou de psychomotri-
cien, sont soumises à un numerus clausus qui
limite les places. Selon les établissements, les
formations sont accessibles aux étudiants titu-
laires de niveaux bac + 2, bac + 3 ou bac + 4.
Certaines sont ouvertes aux bacheliers (c’est
le cas par exemple des écoles paramédica-
les, des écoles sociales et des écoles d’art),
mais une année préparatoire est souvent
nécessaire pour réussir le concours d’entrée.
Selon l’établissement et la filière, les études
durent de 2 à 6 ans.
Les frais de scolarité y sont assez élevés, mais
en contrepartie les élèves bénéficient de bon-
nes conditions d’enseignement, avec de
petits effectifs et des professeurs disponibles.
Attention toutefois car la qualité de la forma-
tion (et donc les débouchés) varie en fonction
des cours proposés, du matériel disponible et
des stages imposés. Les élèves peuvent aussi y
décrocher un diplôme d’État (c’est le cas
notamment dans les secteurs du social et du
paramédical) ou un diplôme spécifique à
l’école. Mieux vaut donc se renseigner avant
sur la réputation des établissements.
Classes préparatoires et grandes
écoles
« Grandes écoles » : sous cette appellation
sont regroupées les écoles d’ingénieurs, les
écoles normales supérieures, les écoles de
commerce et les écoles vétérinaires. Parmi
elles, certaines sont accessibles juste après le
bac, d’autres sont ouvertes aux titulaires de
BTS, de DUT ou de licence. Mais les élèves doi-
vent le plus souvent passer par deux ans de
numéro 383 - Novembre-décembre 2014 -
www.peep.asso.fr24
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN FRANCE
Des aides pour se loger
Appartements rares, loyers élevés, sélection draco-
nienne… Trouver un logement quand on est étudiant
n’est pas une mince affaire. Les étudiants à faibles res-
sources peuvent demander à être hébergés en résiden-
ces universitaires via le site Internet du Crous ou
directement sur le deuxième volet du Dossier social
étudiant (DSE) entre le 15 janvier et le 30 avril. Les
étudiants peuvent également bénéficier de l’Aide per-
sonnalisée au logement (APL) ou de l’Allocation de
logement sociale (ALS). Ces aides sont attribuées en
fonction des ressources, de la situation familiale, de la
nature du logement et sont versées par la Caisse des
allocations familiales (CAF).
Depuis la rentrée 2014, les étudiants – âgés de moins
de 28 ans – peuvent aussi bénéficier de la Caution loca-
tive étudiante (Clé). Elle permet aux étudiants ne dis-
posant pas de garant (en priorité les enfants issus de
familles monoparentales, les jeunes isolés et les étu-
diants étrangers) de bénéficier d’une caution de l’Etat
en cas d'impayé ou de dégradation. 1,5 % du loyer est
consacré à cette caution (Plus de renseignements sur
www.lokaviz.fr).
DOSSIER
SÉCURITÉ
SOCIALE
ÉTUDIANTE,
MODE
D’EMPLOI
Les étudiants ayant moins de
20 ans pendant toute l’année
universitaire bénéficient de la
sécurité sociale de leurs
parents salariés. Ils sont tou-
tefois rattachés au régime étu-
diant pour leurs prestations et
leurs droits sont gérés par la
mutuelle étudiante qu’ils ont
choisie au moment de leur ins-
cription. De 20 à 28 ans, l’affi-
liation à la sécurité sociale
étudiante est obligatoire (sauf
cas particuliers).
De son côté, la PEEP recom-
mande le réseau national
EmeVia (Smerep, Mep, Mgel,
etc.).
Pour l’année universitaire
2014-2015, le montant de la
cotisation s’élevait à 213
euros.
Pour faciliter les réorientations, il existe aujourd’hui
des partenariats entre les universités et les CPGE
pour la délivrance d’équivalences qui permettent
aux étudiants de poursuivre leurs études directe-
ment en L3 (3
e
année de licence).