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DOSSIER

Les IUT (Instituts universitaires de technologie)

mènent eux à des métiers techniques dans les

secteurs de la production (sciences et génie

des matériaux, génie mécanique et producti-

que, par exemple) et des services (information-

communication, gestion des entreprises et des

administrations…). La formation de deux ans se

déroulant dans des établissements dépendant

de l’université, les élèves doivent s’acquitter de

frais de scolarité équivalents à ceux de la

licence, soit 184 euros pour l’année.

Une fois le diplôme (DUT) en poche, les élèves

sont prêts à entrer sur le marché du travail.

Toutefois, dans la pratique, la majorité d’entre

eux poursuivent leurs études, la plupart du

temps en licence, en licence professionnelle,

mais aussi en écoles de commerce et en éco-

les d'ingénieurs.

Les écoles spécialisées

Elles sont un passage obligé

pour ceux qui souhaitent se

former à certains métiers spé-

cifiques. C’est le cas des infir-

miers, des éducateurs spécia-

lisés, des journalistes, des

architectes et de quelques

autres professions. Certaines

de ces écoles sont privées,

d’autres relèvent d’un minis-

tère ou d’une Chambre de

commerce et d’industrie. La

sélection se fait sur concours

ou sur la base du dossier et

d’un entretien. Mais attention

car certaines formations,

bac, de décrocher un diplôme de l’enseigne-

ment supérieur ouvrant l’accès au marché du

travail. Elles attirent principalement les bache-

liers de la voie technologique, mais ceux issus

des voies générale et professionnelle y sont

aussi nombreux. La sélection à l’entrée se fait

sur la base du dossier scolaire, avec parfois un

entretien.

Les 90 STS (sections de technicien supérieur)

forment à des métiers des secteurs de l’indus-

trie, du tertiaire, de la santé et des arts appli-

qués. L’enseignement se fait en petits groupes.

Les enseignants font généralement preuve

d’une grande disponibilité et les étudiants font

l’objet d’un vrai suivi individualisé. Notez que

les formations de STS sont organisées dans le

public comme dans le privé, ce qui change le

montant des frais d’inscription, qui varient par

an de 200 euros environ (lycée public) jusqu’à

4 500 euros (lycée hors contrat).

Les étudiants boursiers titulaires d’un bac mention très bien vont continuer à bénéficier d’une bourse au

mérite (1 800 euros par an, renouvelable deux ans). Vendredi 17 octobre, le Conseil d’Etat a en effet sus-

pendu – provisoirement – la fin de cette aide que le gouvernement avait programmée.

PRÊT ÉTUDIANT

Pour aider les étudiants qui

ont besoin d’argent pour

financer leurs études, l’Etat a

mis en place un système de

prêt bancaire garanti. Ce prêt,

d’un montant maximal de

15 000 euros, est ouvert à tous

les étudiants, sans conditions

de ressources et sans caution

d’un tiers. Pour en bénéficier,

il suffit d’être âgé de moins de

28 ans, d’être inscrit dans un

établissement français d’ensei-

gnement supérieur et de se

rapprocher de l’une des cinq

banques proposant ce disposi-

tif : la Société générale, le

Crédit mutuel, le CIC, le

réseau des Banques populaires

ou celui des Caisses d’épargne.

Notez également que la Peep

et la Société générale se sont

associées pour proposer aux

jeunes un « Prêt Étudiant Évo-

lutif ». Avec ce prêt spécifique,

ils seront en mesure de finan-

cer en toute liberté leurs frais

de scolarité mais aussi leurs

frais d’installation : ordina-

teur, meubles, voiture ou deux

roues, etc.

numéro 383 - Novembre-décembre 2014 -

www.peep.asso.fr

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L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN FRANCE

Un nombre record d’étudiants

2 466 500 ! Jamais la France n’avait accueilli autant d’étudiants à la rentrée 2014.

Plus de la moitié d’entre eux (63%) sont inscrits en fac, principalement en sciences

humaines et sociales, en droit et en sciences politiques. Les formations d’ingénieurs

connaissent une forte progression depuis les années 90 (+ 7 % par an en moyenne),

tout comme celles de commerce et de gestion.

29 % des hommes et 32,6 % des femmes entre 25 et 64 ans sont aujourd’hui titulaires

d’un diplôme du supérieur, ce qui place la France dans la moyenne haute des pays en

nombre de diplômés du supérieur.

L’ascenseur social, en revanche, a du mal à fonctionner. Les parents de plus de 30 %

des étudiants à l’université exercent des professions libérales ou sont cadres supé-

rieurs, bien plus que les professions intermédiaires (12,8 %) et les familles d’ou-

vriers (10,7 %).

(suite page 24)