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qu’il ne se retrouve d’un seul coup face

à une montagne de travail. Faites en

sorte qu’il relise ses cours du lendemain

afin de ne pas être pris au dépourvu en

cas d’interrogation surprise. Aidez-le

aussi à faire son cartable, en triant avec

lui les manuels et les cahiers dont il aura

besoin le lendemain. Trop d’élèves ont

tendance à prendre avec eux toutes

leurs affaires par peur d’oublier un

manuel ou un cahier. Bien sûr, assister

aux différentes réunions d’accueil et se

rendre sur place lors des remises de bul-

letin est essentiel.

Enfin, suivez plus que jamais ses résultats

et soyez attentif aux remarques des

enseignants, sans lui mettre pour autant

Rencontrer l’enseignant de primaire

peut aussi permettre de le rassurer sur ses

capacités. A condition toutefois que le

message soit positif.

« En disant à mon fils

qu’il risquait de ne pas suivre au collège

parce qu’il était trop lent en classe, l’ins-

titutrice de CM2 a mis sur mon fils une

pression inutile,

se souvient une maman.

J’ai beaucoup discuté avec lui pour ten-

ter de rattraper le coup, mais le mal était

fait ».

Au cours des premières semaines suivant

la rentrée, faites en sorte d’être présents

à ses côtés. Chaque soir, prenez le

temps de vérifier avec lui les devoirs qu’il

a faits et ceux qu’il aura à faire dans les

jours qui viennent de manière à éviter

sur les épaules une pression inutile ni trop

l’étouffer.

« Les collégiens ont besoin de

leur petit monde à eux, encore plus

qu’au primaire. Par exemple, ils n’aiment

pas toujours que les parents les accom-

pagnent jusqu’au portail du collège. Ils

ont envie d’avoir les parents un peu plus

à distance »

, prévient la psychologue

Christine Brunet *.

Réagir sans tarder

Si vous voyez que ses notes sont en

baisse ou que son attitude se dégrade,

ne tardez pas à réagir. Un mot dans le

carnet de correspondance, voire une

rencontre avec le professeur principal

peut suffire à lever un malentendu ou

désamorcer un conflit. Si le souci

concerne une matière précise, n’hésitez

pas à aller voir l’enseignant concerné

afin de comprendre ce qui ne va pas. Si

les problèmes concernent son attitude

en dehors de la classe, des retards ou

des absences, le conseiller principal

d’éducation est l’interlocuteur à privilé-

gier. Si besoin, le représentant de la PEEP

peut servir d’intermédiaire entre les

parents et l’équipe pédagogique.

Enfin, sachez que de bons résultats pas-

sent aussi par une bonne hygiène de vie.

Veillez à ce que votre enfant prenne un

bon petit-déjeuner avant de partir, qu’il

goûte à son retour, ne passe pas trop de

temps devant les écrans et ne se cou-

che pas trop tard. Même s’ils se sentent

grands, les enfants de 11 ans ont encore

besoin d’au moins 9 heures de som-

meil.

n

CB

* Note : sur le site

Psychologie.com

.

EDUCATION

VIE SCOLAIRE

numéro 387 - Août-septembre-octobre 2015 -

www.peep.asso.fr

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« Bien que ce soient de bons élèves, mes fils ont tous les

deux rencontré des difficultés en sixième. L’aîné, qui ne

supportait pas qu’on le traite d’intello, nous faisait des crises

d’angoisse le soir. Le fait de l’inscrire à l’association sportive

le mercredi lui a fait beaucoup de bien car il a pu rencontrer

des élèves dans un autre contexte. Quant au cadet, son ennui

dans certaines matières se traduisait par de grosses colères à

la maison. Quelques séances de sophrologie et un dialogue

constructif avec l’équipe enseignante ont été profitables,

même si tout n’est pas résolu. »

« Même les bons élèves sont concernés »

Julie,

maman de Rémi et Théo, élèves de 3

e

et de 6

e

Un conseil aux parents : prenez le temps de vérifier avec votre enfant les devoirs qu’il a faits

et ceux qu’il aura à faire dans les jours qui viennent.