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DOSSIER

RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017

un calendrier plus équilibré »

. Mais un autre

calendrier va lui aussi s’imposer, celui des

élections présidentielles de 2017, qui, sans

parler d’une éventuelle réforme du bac,

pourrait remettre en cause et tuer dans l’œuf

la réforme du collège, tant elle est décriée

par l’opposition actuelle et une grande partie

du corps enseignant.

n

Au lycée

Avec 88,5 % d’admis pour la session 2016,

jamais le taux de réussite au bac n’avait été

aussi élevé. Précisément, le taux de réussite

dans les séries générales s’élève à 91,4 %, à

90,7 % dans les séries technologiques et 82,2 %

pour le bac professionnel. Des résultats qui

pourraient encore être en progression l’an

prochain grâce à un coup de pouce dont

peuvent désormais bénéficier ceux qui ont

échoué à l’examen. En effet, les élèves pour-

ront conserver sur leur demande et pour cha-

cune des épreuves à laquelle ils se sont pré-

sentés, le bénéfice des notes égales ou supé-

rieures à 10 qu'ils ont obtenues ; et ainsi ne

passer lors de leur représentation au bac l’an-

née suivante que les autres épreuves. En

résumé, pour ces candidats qui repasseront le

bac, le calcul de la moyenne pour l'admission

s'effectuera sur la base des notes conservées

et des notes obtenues aux épreuves nouvelle-

ment subies.

Incertitudes au programme

Mais la forme actuelle du bac pourrait égale-

ment évoluer. C’est en tout cas le souhait

exprimé par la ministre de l’Education natio-

nale en juillet, quelques jours après l’annonce

des résultats record de cette année :

« Il fau-

dra faire un jour le toilettage du bac »

. Et

Najat Vallaud-Belkacem de lancer des pistes

de remodelage de l’examen bicentenaire

avec

« moins d’options, moins d’épreuves et

www.peep.asso.fr

- numéro 392 - Août-septembre-octobre 2016

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Gel des frais pour les étudiants

Année pré-électorale oblige ? En tout les cas, la

nouvelle sera reçue favorablement par les

étudiants et leurs familles : les frais

universitaires ne seront pas augmentés pour

l’année 2016-2017, mais gelés. Comme en 2015

(mais aussi en 2014), les étudiants qui

s’inscriront en licence devront débourser 184

euros, et ceux en master et en doctorat devront

s’acquitter respectivement de 256 et 391 euros

de droits d’inscription.

Autres annonces faites début juillet par Najat

Vallaud-Belkacem, le montant de la cotisation à

la sécurité sociale (215 euros annuels) et le tarif

du ticket de restaurant universitaire, 3,25 euros

le repas, seront également gelés pour l'année

universitaire à venir.

CRÉATION DE 25 000 BOURSES

Autre mesure pour la prochaine rentrée,

annoncée en avril dans le cadre du plan en

faveur de la jeunesse, le nouveau calcul des

échelons de bourses doit permettre à 25 000

nouveaux étudiants « issus des classes

moyennes », et déjà exonérés de frais

d'inscription et de cotisation de sécurité sociale,

de bénéficier également d’une bourse. Une aide

annuelle de 1 009 euros qu’ils pourront

percevoir dès septembre 2016.

Le 28 avril dernier, Thierry

Mandon, secrétaire d’État

chargé de l’Enseignement

supérieur et de la Recherche,

a annoncé la mise en œuvre

d’un plan de 50 mesures de

simplification pour les étu-

diants, faisant notamment

appel au numérique, avec en

point d’orgue le nouveau

portail des démarches et ser-

vices de la vie étudiante

(bourses, aides, logement,

restauration, transports, santé,

protection sociale, mobilité) :

etudiant.gouv.fr

.

Une autre mesure concerne

l’information des futurs étu-

diants sur leur orientation

avec le dispositif APB, objet

de polémiques sur son man-

que de transparence. Il est

ainsi prévu que « le candidat

ne pourra valider son voeu

que s’il a consulté au préala-

ble les informations concer-

nant les taux de réussite

publiées dans APB pour cha-

que formation, en fonction du

baccalauréat d’origine ».