![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0020.jpg)
DOSSIER
contre les grossesses précoces, à sensibiliser
les adolescents sur les comportements sexistes
ou homophobes, sur les violences sexuelles ou
sur la maltraitance… Les élèves peuvent aussi
bénéficier d’informations sur les risques liés à
l’utilisation d’Internet, sur les conduites addic-
tives et notamment sur la consommation de
cannabis et d’alcool. Quant à la journée
mondiale de lutte contre le sida, qui a lieu
chaque année le 1
er
décembre, elle est sou-
vent l’occasion pour les collèges et les lycées
d’organiser des séances d’information sur les
MST et sur les moyens de s’en protéger, de visi-
ter des expositions sur le sujet, d’assister à des
conférences... Ces séances doivent permet-
tre non seulement de fournir aux élèves les
informations dont ils ont besoin, de répondre
aux questions qu’ils seront amenés à se poser,
de libérer la parole, mais aussi de développer
leur esprit critique et de les aider à faire des
choix responsables. Elles peuvent aussi être
l’occasion pour l’équipe enseignante de met-
tre à jour des problèmes médicaux ou psy-
chologiques ou bien repérer un jeune qui se
sent mal dans sa peau.
Des grosses inégalités
Pour inculquer les bons gestes, l’Education
nationale sait qu’elle doit montrer le bon
exemple. Depuis 2011, les repas servis dans les
cantines doivent être équilibrés. Les distribu-
teurs de boissons et de friandises sont égale-
ment interdits depuis 8 ans dans tous les éta-
blissements scolaires et la collation matinale,
longtemps en vigueur dans les classes de pri-
maire, est aujourd’hui fortement déconseillée
et très encadrée. Elle ne peut avoir lieu moins
de 2 heures avant le repas et ne doit être
lequel siègent des membres de l’équipe édu-
cative ainsi que des représentants des
parents, des élèves et de la commune, est
chargé de réfléchir à la mise en œuvre d’un
programme d’actions liées à la santé en s’ap-
puyant sur les problématiques qui se posent
au sein de l’établissement.
Le CESC peut ainsi décider de mettre en
place spécifiquement des actions destinées à
informer les adolescents sur les moyens de
contraception, à mettre en garde les filles
numéro 380 - Mars-avril 2014 -
www.peep.asso.fr20
LA SANTÉ À L’ÉCOLE
Médicaments, traitements : tout n’est pas permis
Votre enfant attrape une gastro-entérite ou la vari-
celle ? Vous êtes tenus de prévenir l’établissement
scolaire dès la première demi-journée d’absence en
précisant s’il s’agit ou non d’une maladie conta-
gieuse. Vous devez par ailleurs, lors de son retour
en classe, fournir un mot précisant le motif de l’ab-
sence, accompagné, le cas échéant, d’un certificat
de non-contagiosité. Si un traitement est néces-
saire, celui-ci doit être effectué en priorité à la mai-
son. L’équipe éducative ne peut administrer de
médicaments qu’à titre exceptionnel et sur pres-
cription médicale écrite, à moins que leurs noms et
leur posologie ne soient précisément détaillés dans
le PAI.
En cas d’urgence, les soins sont pratiqués de
manière prioritaire par l’infirmière scolaire ou le
titulaire d’une formation de secourisme. Un méde-
cin ou le SAMU doivent pouvoir être joints. Et bien
sûr, dans tous les cas, les parents doivent être pré-
venus le plus rapidement possible.
(suite page 22)
Apprendre à se laver les mains régulièrement et à jeter son mouchoir en papier après
s’en être servi fait partie du programme de maternelle.