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Nº2
REVUE COMITÉ RÉFLEXION FAMILLES / ÉCOLE
À LA FIN DU XX
E
SIÈCLE
S’IMPOSE LA MISE EN
PLACE, DANS UNE ÉCOLE
DEVENUE PLUS AUTONOME,
DES PRINCIPES DE
COOPÉRATION ET DE
CO-RESPONSABILITÉ
des difficultés et des hésitations à totalement reconnaître dans les
parents des partenaires avec lesquels il est nécessaire de dialoguer,
le rapport entre «enseignants et parents ne réussit pas à aller
au-delà d’une participation basée sur le respect du fonctionnement
formel, mis enœuvre au travers des décrets promulgués en 1973/74.
Un document rédigé en 1997 par la «Commission des Sages»
a défini le processus dit de démocratisation favorisant une
meilleure place des parents dans l’école, qui a concerné l’école
italienne dans ses années 1970, comme «purement formel.»
À la fin du XX
e
siècle dans les textes
réglementaires (par exemple, la
loi dite du pacte de responsabilité)
s’impose la mise en place, dans
une école devenue plus autonome,
des principes de coopération et de
co-responsabilité.
Cependant c’est l’idéologie néo-li-
bérale qui prit le dessus, y compris
dans le domaine scolaire. Cette
dernière introduisit les critères du
marché concurrentiel dans tous les
secteurs de la société, donc aussi
dans le domaine de l’éducation.
Cette forme de pensée sponsorisée par les principaux acteurs du
capitalisme sauvage (multinationales et monde de la finance)
vise à faire du client un consommateur qui recherche sa satis-
faction individuelle, et elle seule, comme critères fondamentaux
pour évaluer l’efficacité d’un service.
Penser en termes d’offres de formation, cela induit la compétiti-
vité à outrance de l’organisation scolaire avec comme perspective,
l’idée que cela va améliorer le système éducatif.