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Nº2
REVUE COMITÉ RÉFLEXION FAMILLES / ÉCOLE
Dans le journal de la ville de La Cour-
neuve, la responsable de Coparenf
explique ainsi le rôle de son associa-
tion auprès des familles :
«Elles doivent par exemple comprendre que
l’écolen’est pas unegarderie. Plus elles s’im-
pliqueront dans l’éducationde leurs enfants,
plus ceux-ci auront de chances de réussir.»
L’association veille, selon elle, également
à rétablir l’autorité de l’école «Certains
parents ont tendance à condamner les puni-
tionsde leursenfants.Nous leurenexpliquons
les raisons, poursuit-elle. L’association se
fait aussi l’avocat des enfants et des parents
quand elle le juge nécessaire. Des bénévoles
peuvent en cas de recours des parents assister aux conseils de discipline.
En cas de sursis des sanctions, l’association s’engage à suivre de près les
enfants et les parents.»
Jean-Pierre ROSENCZVEIG, magistrat honoraire, ancien pré-
sident du tribunal pour enfants de Bobigny a ainsi salué l’action
de l’association COPARENF dans une lettre qu’il lui a adressée
et qui figure sur son site Internet :
«Plus que jamais il est évident que l’intérêt général, mais déjà l’in-
térêt des enfants, est de consacrer comme premières les responsabilités
parentales à l’égard de leur progéniture.
Ce sont les parents qui ont pour mission d’accueillir et de protéger leur
enfant. Ils se réjouissent généralement de ce qui s’avère être un droit
premier pour l’être, un droit premier pour l’intéressé. Le droit à l’en-
fant n’existe pas, et fort heureusement, mais le droit à des parents est
consacré par la loi. Ajoutons qu’avant d’être nationale l’éducation est
familiale.
CERTAINS PARENTS
ONT TENDANCE À
CONDAMNER LES
PUNITIONS DE LEURS
ENFANTS. NOUS LEUR
EN EXPLIQUONS LES
RAISONS