Sécurité
des élèves
S
URVEILLANCE
L ’ E c o l e
doit sur-
veiller les
élèves pour
l’ensemble
des activités,
obligatoires ou facul-
tatives, dont elle a
la charge.
Les
directeurs
d’école et les en-
seignants s’en oc-
cupent à la mater-
nelle et au primaire.
Le service de sur-
veillance à l'accueil
et à la sortie des
classes, ainsi que
pendant les récréations, est réparti entre les maîtres
en conseil des maîtres de l'école. Le tableau de sur-
veillance doit être affiché dans l'école.
Dans le second degré, l’obligation de surveillance
des personnels met l’accent sur la vigilance parti-
culière dont les élèves doivent faire l’objet lorsqu’ils
ne sont pas en classe, pendant les récréations et les
interclasses.
H
ARCÈLEMENT
Le programme d’enseignement moral et civique com-
porte un volet sur le harcèlement scolaire, notam-
ment pour les cycles 2 et 3, au primaire. La lutte
contre ce fléau constitue une priorité. La deuxième
journée nationale « Non au harcèlement » s’est ain-
si tenue le 3 novembre 2016 et le prix « Non au har-
cèlement » a été reconduit en 2016-2017.
Par ailleurs, chaque académie, en lien avec les
conseils académiques à la vie lycéenne (CAVL), pro-
pose des formations d’ambassadeurs lycéens ayant
pour rôle de sensibiliser d’autres élèves en primai-
re, au collège ou au lycée.
Enfin une aide téléphonique anonyme et gratuite,
au 3020, est ouverte aux victimes et aux témoins.
Renseignements : nonauharcelement.educa-
tion.gouv.frJ
EUX DANGEREUX
L’institution scolaire prend en considération
la gravité du phénomène des jeux dangereux
et autres pratiques violentes de jeunes élèves,
tels que les « jeux » de non-oxygénation (« jeu
du foulard » par exemple) et les « jeux »
d’agression.
Un guide, réalisé en partenariat avec l’asso-
ciation SOS Benjamin, est téléchargeable sur
le site du ministère :
education.gouv.fr.
50
La vie scolaire de A à Z /
2017
Sécurité
à l’école
Le risque terroriste a conduit à la tenue de plusieurs exercices
dans les établissements scolaires. Un exercice « alerte-SMS » a ainsi été
déclenché le jour de la pré-rentrée 2016. Trois exercices PPMS devaient
ensuite être réalisés, dont un exercice « attentat-intrusion », avec l’
appui des
correspondants « police et gendarmerie »
de l’école, du collège ou du lycée.
Lors de cet exercice, une alarme a été déclenchée. Chacun devait alors
réagir en suivant la posture identifiée en cas d’attaque : s’échapper ou
s’enfermer, ou les deux, selon la configuration des lieux.
L’
EXERCICE
«
ATTENTAT
-
INTRUSION
»
Publiée en
novembre 2016 par
la DEPP, l’enquête
annuelle sur
les
violences à l’école
a révélé que les
établissements
publics du second
degré ont déclaré
en moyenne 12,8
incidents graves
pour 1 000 élèves
en 2015-2016, un
chiffre comparable
à celui de l’année
précédente. Les
lycées
professionnels
restent les plus
affectés, avec 22,5
incidents pour 1 000
élèves. Les incidents
concernent le plus
souvent des
violences verbales
(41,8 % des faits,
dont plus de la
moitié à l’encontre
des enseignants).