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La vie scolaire de A à Z /

2017

A

LLERGIES ALIMENTAIRES ET PANIERS REPAS

Pour que les enfants souffrant d’allergie et suivant

un régime alimentaire particulier ne soient pas ex-

clus de la cantine, des solutions sont prévues dans

le cadre du projet d’accueil individualisé (PAI). Ce-

lui-ci associe l’enfant, sa famille, le médecin trai-

tant, l’équipe éducative ou d’accueil, les personnels

de santé rattachés à la structure et les acteurs de la

restauration scolaire. Il indique les conditions de

prises de repas, les interventions médicales, para-

médicales ou de soutien, les aménagements sou-

haités. Plus d’informations sur le PAI dans le nu-

méro 394 de La Voix des Parents.

Lorsqu’un régime spécifique ne peut pas être mis

en place, les paniers repas, préparés par les parents

et à consommer à la cantine, peuvent être autori-

sés. La famille assume alors la responsabilité de la

fourniture du repas, de son conditionnement et de

son transport.

Gestion

D

ANS LES ÉCOLES

La municipalité n’est pas tenue d’organiser un ser-

vice de restauration scolaire dans les écoles pu-

bliques maternelles et élémentaires. Lorsqu’elle le

fait, elle en a la charge. Le service est alors assuré,

soit par le personnel communal, soit par celui du

service de restauration d’un organisme privé. Dans

les deux cas, les communes doivent garantir la qua-

lité et l’organisation des repas, l’hygiène, régler les

questions de nutrition et de sécurité alimentaire,

mais aussi de surveillance des élèves et d’informa-

tion des familles.

Le conseil d’école donne des avis et des suggestions

sur le fonctionnement du service de restauration sco-

laire.

D

ANS LES COLLÈGES ET LYCÉES

Les départements (pour les collèges) et les régions

(pour les lycées) sont responsables des services de

restauration, dont l’existence est obligatoire. Dans

les faits, des conventions sont conclues entre la col-

lectivité et l’établissement scolaire pour arrêter les

décisions relatives au fonctionnement du service de

restauration : soit les repas sont préparés dans les

cuisines de l’établissement scolaire, soit il est fait

appel aux services d’une société de restauration col-

lective.

Apprentissage

de la nutrition

A l'école primaire, une éducation à la nutrition est

donnée aux élèves dans le cadre des programmes

scolaires et par le biais d’actions pédagogiques com-

me « Les classes du goût » ou « Un fruit pour la ré-

cré ».

Les enseignants sont chargés d’apprendre aux en-

fants les règles d'un bon comportement alimentai-

re et aussi de leur faire connaître les effets que l'ali-

mentation peut avoir sur la santé.

L

A SEMAINE DU GOÛT

L’éducation au goût peut donner lieu à différentes

activités : ateliers de découverte, valorisation du pa-

trimoine culinaire, promotion des produits de bon-

ne qualité, découverte des odeurs, des saveurs, des

épices, explication des secrets de fabrication…

Chaque année, des opérations spécifiques ont lieu

dans le cadre de « La semaine du goût », notam-

ment les « leçons de goût » qui concernent quelque

200 000 enfants. Prochaine édition : du 9 au 15

octobre 2017. Informations sur le site :

www.le

-

gout.com

.

n

Restauration scolaire

Les menus de substitution sont servis ou non à l’école, au collège et au lycée, selon la

décision des autorités compétentes. En 2015, le maire de Chalon-sur-Saône a décidé de « mettre

un terme à la pratique consistant à proposer un menu de substitution dès lors qu’un plat

contenant du porc était servi dans les cantines. » La commission nationale consultative des Droits

de l’Homme (CNCDH), sollicitée par le tribunal administratif de Dijon, s’oppose aujourd’hui au

fondement juridique de cette décision. Elle estime que «

le principe de laïcité n’interdit pas la

fourniture de menus de substitution

afin de tenir compte des convictions religieuses des enfants et

de leurs parents. Néanmoins, il n'y oblige pas non plus. Cependant, de récentes évolutions

jurisprudentielles relativisent la portée de cette dernière affirmation, d'autant plus que la

délibération remet en cause une composante du service public de la restauration scolaire qui ne

posait pas de problème jusque-là. » Le tribunal administratif de Dijon attend l'avis du défenseur

des droits pour statuer sur le fond.

Q

UID DES MENUS DE SUBSTITUTION

?

Familles

nombreuses : la

note devient salée !

Les prix de la

restauration scolaire

fournie aux élèves

sont fixés par la

collectivité

territoriale qui en a

la charge. La

tarification peut

tenir compte aussi

du quotient familial.

Dans le second

degré, la

collectivité peut

laisser aux conseils

d’administration la

responsabilité des

tarifs. Notons que,

le 16 mars 2016, un

décret défavorable

aux familles

nombreuses a été

adopté. Il a

supprimé les

« remises de

principe » à la

rentrée 2016. Ces

réductions, sans

conditions de

ressources,

concernaient les

foyers ayant au

moins trois enfants

scolarisés en même

temps dans des

établissements

publics du

secondaire.

La PEEP a attiré

l’attention des

régions et des

départements sur la

charge

économique des

familles qui ont

plusieurs enfants

scolarisés dans le

secondaire.