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DOSSIER BAC, BREVET : ÊTRE PRÊT POUR LE JOUR J !
pendant la fermeture de leur établissement en
raison du baccalauréat. Au programme, des
révisions dans les trois matières de l’examen
pendant une semaine.
Le brevet en décalage
Mais « au-delà du brevet c’est surtout le fait
d’avoir des élèves qui tiennent la route en
seconde » qui importe à Laurence Giel, pro-
fesseur de mathématiques au Lycée
Lamartine. Si l’établissement a
toujours fait en sorte de pré-
parer au mieux les élèves au
brevet, l’enseignant ne peut
que constater depuis quel-
ques années le plus grand
décalage des sujets de l’exa-
men avec le programme
d’entrée en seconde.
« Personnellement je pense
que le brevet n’a plus aucun
intérêt et n’apporte rien. Ce
qui me surprend c’est qu’on
s’entête à croire que ce sont
ces petits problèmes concrets
qui permettront de faire évo-
luer les résultats en mathéma-
tiques. Les élèves peuvent très
bien aimer la fraction mais
livres avec résumé de cours et exercices corri-
gés circuler dans les disciplines scientifiques, il
est surtout temps à l’approche du jour J d’éta-
blir un planning de révision et de le respecter ».
En parallèle du travail personnel et de l’organi-
sation propre de l’élève, Mireille Guitton orga-
nise comme les années précédentes un stage
de révision pendant la première semaine des
vacances de printemps « ce qui permet de
combler des lacunes, de confirmer les acquis
et d’insister sur ce qu’un examinateur attend
d’un candidat de terminale S à savoir des
connaissances certes mais aussi de la rigueur,
une rédaction précise et une copie bien pré-
sentée. » L’occasion également de se tester
sur les premiers sujets de 2015, déjà « tombés »
en Nouvelle Calédonie.
Si ce type de préparation satisfait chaque
année ses élèves, il est des semaines de révi-
sions qui s’apparentent presque à une mise en
condition digne de sportifs de haut niveau.
C’est le cas au collège Jean Lurçat d’Achères
(78) où 30 élèves de 3e vont partir une
semaine avant le brevet à la montagne pour
une ascension à 3 000 m d’altitude.
L’objectif ? La création d’un esprit de groupe,
la réussite d’un challenge et de petites révi-
sions. Au lycée Lamartine, point de sommet à
franchir pour les collégiens de 3e mais un
emploi du temps aménagé spécialement
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Cécile Moreno, professeur de philosophie dans un lycée du Val-d’Oise (95)
Souvent la plus redoutée par les bacheliers, l’épreuve de
philosophie est celle aussi qui donne le coup d’envoi des
épreuves du bac. Au programme, une dissertation ou une
explication de texte qui nécessite dans les deux cas la
formulation d’une problématique et l’organisation d’une
réflexion autour de plusieurs notions abordées en cours.
A l’image des autres correcteurs, Cécile Moreno
professeur de philosophie, est très attentive à la
construction en trois parties qui doit se voir au premier
coup d’œil. « Rien qu’à l’architecture visible d’un
devoir, nous savons que la pensée du candidat est
organisée et structurée. L’introduction se doit
également d’être soignée et sans fautes d’orthographe. »
Et même si de ce côté le niveau a baissé, les correcteurs
ne peuvent enlever que jusqu’à deux points maximum
quand la copie est criblée de fautes. « Je demande
également à mes élèves de faire des transitions entre les
différentes parties du devoir. » Et en ce qui concerne les
erreurs les plus courantes : « La confusion entre sujet et
problématique alors qu’il faut comprendre que la
problématique est une alternative et qu’il faut jouer de
ces alternatives et de ces contrastes possibles entre les
notions du sujet. Mais également arriver à avoir des
références suffisamment précises car les candidats ont
tendance à faire de la citation pour faire de la citation
et du coup la référence n’est pas suffisamment ou pas
bien exploitée. » Dernier conseil : « pour l’explication de
texte, il faut absolument sortir de la paraphrase. »
« Une copie de philo structurée se voit au premier
coup d’oeil »
Les trois épreuves écrites du brevet auront lieu le jeudi
25 juin et le vendredi 26 juin. Un examen qui a vu l’an
passé un taux de réussite de 85 %.