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DOSSIER

BAC, BREVET : ÊTRE PRÊT POUR LE JOUR J !

management en milieu sportif grâce à une

école spécialisée dans laquelle il est d’ores et

déjà accepté, sous réserve de l’obtention de

son bac STMG. Mais Victor, le stress et la pres-

sion, il ne connaît pas, au grand dam de son

père Stéphane qui ne sait plus quel levier de

motivation trouver pour que son fils se sente un

peu plus concerné par l’enjeu du mois de juin :

« Je lui rappelle son objectif professionnel et

l’encourage à mettre les bouchées doubles

en lui donnant envie de vivre l’après-bac. »

Quand les révisions s’organisent

Cette montée en puissance du stress ou, à l’in-

verse, cette indéfectible « zénitude » sans prise

de conscience de l’enjeu, les enseignants les

connaissent bien. Des dizaines d’années pour

certains, à l’image de Mireille Guiton, qu’ils

préparent leurs élèves chaque année à ce

premier grade universitaire qu’est le bac.

Professeur de mathématiques en terminale S

au lycée Lamartine (Paris 9

e

), elle sait d’expé-

rience que les résultats des prochains bacs

blancs seront meilleurs qu’en janvier car

« comme chaque année ils n’avaient pas

encore mesuré l’ampleur du travail à fournir »

.

Et si elle commence à voir

« beaucoup de

D

ébut mai, le compte à rebours a

commencé d’ici la première

épreuve de philo du 17 juin, qui

ouvre traditionnellement les « hosti-

lités » du bac. La pression monte et, pour

beaucoup, le stress commence à se faire sen-

tir… Et ce n’est pas Romain, 19 ans et élève de

terminale littéraire au lycée Bergson (Paris

19

e

), qui affirmera le contraire, surtout

« après

le premier et seul bac blanc qui lui a permis,

dit-il, d’avoir peur »

. Malgré un bon niveau et

une dose de confiance suffisante en ses capa-

cités, l’année s’est avérée particulièrement

stressante et les tentatives de valorisation de

ses parents n’y changent rien, Romain étant

persuadé

« qu’ils n’ont pas un avis objectif »

.

Heureusement qu’en parallèle il pratique le

volley-ball, histoire

« de décharger la tension »

car pour lui ne pas réussir son bac signifie tout

simplement échouer dans sa vie. Et sa vie pro-

fessionnelle, il la voit déjà toute tracée avec

une licence de psychologie et un concours

externe par la suite pour devenir lieutenant de

police.

A Lyon, Victor, bientôt 19 ans, est également

un jeune garçon qui a un projet professionnel

précis puisqu’il compte travailler dans le

Des applis

mobiles pour

réviser le bac

Plus ludiques, les

applications mobiles dédiées

aux révisions du bac ont le

vent en poupe et sont

utilisées par un lycéen sur

deux, selon une étude

digiSchool parue en avril

2014. Si révisions

« numériques » ne riment

pas avec « magiques » car

elles n’exonèrent pas d’une

révision préalable et

approfondie de ses cours,

elles peuvent néanmoins

s’avérer « pratiques » dans

les transports en commun,

par exemple. Annabac,

Mention Bac, l’Etudiant,

snapSchool, Study Quizz,

digiSchool Bac, Mobi Bac, Le

Monde Bac… elles sont une

centaine à exister sur

Itunes ou Google Play. Mais

avant de télécharger,

assurez-vous du sérieux de

l’application en vérifiant par

exemple que les contenus

ont été actualisés avec les

nouveaux programmes du

bac et qu’ils ont été conçus

par des enseignants. Notez

que certaines applications

sont payantes, d’autres non.

numéro 386 - Mai-juin-juillet 2015 -

www.peep.asso.fr

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Les sites qui proposent une préparation au bac sont pléthoriques sur le web. S’ils peuvent apporter une

aide, il convient toujours de privilégier la révision des cours de l’année.