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- numéro 380 - Mars-avril 2014

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MAGAZINE

EN FAMILLE

mande à faire à la direction des territoi-

res chargée de la jeunesse et des sports),

de la CAF, ou des collectivités locales

(s'adresser à sa mairie, à son conseil gé-

néral ou régional).

Le projet éducatif en n°1

Avant toute chose, on doit bien sûr s'assu-

rer que l'organisme de formation au Bafa

sélectionné, dispose d'un agrément du

ministère de la Jeunesse et des Sports.

Certains, les poids lourds de la formation,

avec une expérience reconnue de lon-

gue date, forment des cohortes de sta-

giaires chaque année, à travers toute la

France. D'autres, d'implantation plus ré-

gionale, accueillent des groupes en petit

nombre, avec un travail plus « à la carte ».

Pour choisir un stage, il est ainsi important

de regarder la taille du groupe formé,

ainsi que son coût, mais surtout le projet

pédagogique proposé

(2)

.

Certains se situent en effet dans une pé-

dagogie de transmission de savoirs où les

formateurs diffusent des connaissances

aux stagiaires, alors que d'autres laissent

plus de place au développement de la

personne et à l'autonomie. Tout dépend

de ce que l'on recherche.

Un conseil : les stages en internat sont plu-

tôt à privilégier, surtout si l'on veut se pré-

parer à l'animation en centre de vacan-

ces. Ils permettent une immersion totale

dans le groupe.

Se faire recruter en stage pratique

Certains organismes de formation aident

à s'entraîner aux démarches de recher-

che d'emploi et de réalisation d'un CV.

Pour rechercher un stage pratique,

connaissances, réseaux familiaux et ami-

caux s'avèrent fort utiles. Les jeunes peu-

vent aussi aller frapper aux portes des

collectivités (plutôt les mairies pour les

centres de loisirs) et de tous les organis-

mes associatifs ou privés, organisateurs

de centres de vacances.

(suite page 34)

Sankara Vaillant,

formateur Bafa en région Centre

« Je me considère comme un accompagnateur de

formation BAFA. Mon objectif est de rendre les jeunes

acteurs de leur propre formation. Dès le premier stage,

ils sont considérés comme animateurs. Une partie de

mon rôle est bien sûr de leur apprendre les contraintes

règlementaires de l'animation (taux d'encadrement

selon les âges, normes sanitaires, réalisation de plats

témoins selon les normes HCCP européennes...). Mais

je considère surtout, qu'en observant les stagiaires de

manière fine, je dois les aider à mieux se connaître, à

vivre en collectivité et à travailler en équipe. Il s'agit

plus d'une démarche d'apprentissage du vivre ensemble

et d'échange de savoirs que d'une transmission

descendante. Dans nos derniers stages, un jeune savait

par exemple construire des tipis, nous l'avons invité à

partager cette technique avec le groupe. C'est une façon

d'acquérir de la confiance parce que chacun est mis en

situation d'animation sur des compétences qui lui sont

propres.

De nombreux temps d'échanges verbaux et d'analyse, le

soir, permettent un retour sur les expériences de la

journée. J'applique la pédagogie qui dit que “l'enfant

n'est pas une cruche qu'il faut remplir mais une flamme

qu'il faut allumer” ».

« L'enfant n'est pas une cruche qu'il faut

remplir mais une flamme qu'il faut allumer »

La façon de se présenter auprès du di-

recteur sera déterminante. Lors de l'en-

tretien, le jeune ne doit pas hésiter à po-

ser beaucoup de questions, révélatrices

de sa motivation et de ses connaissances

(tranches d'âges, activités proposées, or-

ganisation d'une journée type, projet pé-

dagogique...). Il s'informera aussi en ma-

tière de droit du travail, en vérifiant que le

salaire n'est pas inférieur au Smic, qu'un

contrat va bien être signé.

Ceux qui possèdent un PSC1 (brevet de

secourisme), ou un brevet de surveillant

de baignade, ou encore un diplôme sa-