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“Rollez” jeunesse

Comme le vélo, la pratique du roller peut démarrer dès le plus jeune âge. Un loisir qui se décline en une série d’activités ludiques ou plus sportives : slalom, randonnée, vitesse, hockey, skatepark, artistique…

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Développer la coordination et l’équilibre, découvrir des sensations de liberté, de glisse… Sans oublier les bienfaits liés à toute pratique sportive comme, par exemple, le dépassement de soi… Le roller cumule de nombreux avantages… sans risques ! « S’inscrire dans un club permet de pratiquer en toute sécurité grâce à des professionnels ou des bénévoles formés à l’enseignement du roller », assure Delphine du club Roll’Allier (lire son témoignage en encadré ci-dessous). Un apprentissage qui peut démarrer très tôt : de nombreux clubs proposent des sections baby roller ouvertes dès 3-4 ans. Les patineurs en herbe découvrent progressivement la glisse de manière ludique en développant la coordination et l’équilibre. Une pratique extrêmement bénéfique dans le développement moteur de l’enfant.
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Des protections indispensables
Avant de se lancer sur le bitume, il faut passer par l’indispensable case « équipement ». Parce que les chutes sur les poignets représentent plus du tiers des traumatismes des patineurs, les protège-poignets font partie du matériel de protection indispensable, au même titre que le casque, les genouillères et les coudières. « Le port des protections ne doit jamais être négligé car les chutes en roller sont inévitables même si on a un très bon niveau de pratique ! », insiste Delphine. Mais dans le cadre d’une pratique classique, le roller n’est ni plus ni moins dangereux que le vélo ou l’athlétisme, souligne-t-on à la Fédération française de roller sports (FFRS).
Dernier conseil : attention au lieu de la pratique du roller ! Le patineur est considéré comme un piéton et doit donc se conformer au code de la route concernant la circulation des piétons. « Parce qu’elles offrent souvent un revêtement de qualité bien meilleur que certains trottoirs défoncés, les pistes cyclables sont très appréciées des patineurs, reprend Delphine. Mais elles sont réservées aux cyclistes et, en principe, les rollers n’ont rien à faire dessus… En cas d’accident, il n’est pas certain que le patineur soit couvert. » Une raison supplémentaire d’opter pour un club : la licence FFRS permet d’être parfaitement assuré, « dans le cadre d’une pratique conforme au code de la route ».
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POINT DE VUE

Delphine, bénévole du club Roll’Allier (Rollallier.free.fr), à Cusset (Allier)

« Le roller est un sport-loisir intergénérationnel. Chez nous on roule à partir de 8 ans et au-delà de 70 ans. Mais certains clubs enseignent le roller aux plus jeunes dès l’âge de 3 ans. Dès qu’on a une maîtrise suffisante, pour progresser, il ne faut pas hésiter à toucher à une autre discipline – le roller en comporte une dizaine. Par exemple on peut aimer la randonnée et pratiquer de temps en temps en skatepark pour améliorer les appuis, l’équilibre, les changements de direction, de vitesse et de courbe, pour apprendre à sauter… Beaucoup de patineurs se contentent en effet d’une seule pratique et peuvent se retrouver en difficulté lorsqu’il s’agit de monter ou descendre un trottoir ou passer sur une plaque d’égout. Pratiquer des disciplines différentes est essentiel pour progresser. »

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