L’athlétisme, des jeux à la compétition
Faire travailler son corps tout en s’amusant, c’est ce qu’offre l’athlétisme. Une pratique qui peut rester au stade du loisir ou évoluer vers la compétition.
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Courir, sauter, lancer des objets… Voilà des activités que les enfants adorent ! Et c’est pourquoi l’athlétisme peut en séduire plus d’un. Pas de prédispositions particulières à avoir, si ce n’est un goût pour l’activité physique. Dès la classe de CP, voire avant, il est possible d’inscrire tous ceux qui aiment « se dépenser ». Une discipline où règnent l’hygiène de vie, le respect de l’autre et l’entraînement à l’effort. Le matériel est adapté à l’âge des jeunes athlètes (balle lestée, vortex mousse, cerceau…). Ce sport d’extérieur permet aussi d’habituer les petits à être dehors par tout temps et leur inculquer les notions de discipline et d’adaptabilité.
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Entraînement ludique
Pour les élèves de primaire, l’initiation consiste à pratiquer l’athlétisme sous forme de jeux. Il s’agit d’effectuer des parcours (axés sur la vitesse, l’endurance, le saut ou le lancer) afin de développer la coordination en termes de rythme ou encore de placement de pieds. Le travail du lancé permet d’améliorer la distance ou la précision. Quant à l’endurance, les longueurs de stade étant trop importantes pour les enfants, des jeux collectifs de cours d’école s’intègrent dans les séances d’entraînement : chat, épervier… Une façon ludique de faire progresser les jeunes coureurs.
Chaque semaine, leur séance d’activité physique peut ainsi durer 1 h à 1 h 30 et les athlètes en herbe peuvent être amenés à se rencontrer en compétition (départementale ou régionale) tous les mois. Les plus jeunes participent aux épreuves des Kids’Athlé qui consistent en une rotation sur sept à dix ateliers pendant deux heures. Un concept, proche de leur entraînement, qui présente l’avantage d’apporter la joie du sport et d’éviter l’attente que la plupart des enfants ne gèrent pas. Les poussins (8/9 ans), eux, se défient au triathlon : course (50 m avec ou sans haies, 1 000 m…), saut (hauteur ou longueur) et lancer. Des événements où sont souvent mêlés les sportifs plus âgés, présents en tant que jury mais aussi pour transmettre leur expérience.
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Loisir ou compétition
Lorsque se profile l’entrée au collège, si l’enfant pratique déjà l’athlétisme, il peut faire quelques séances avec le niveau supérieur à la fin de son CM2. En effet, il existe souvent une certaine crainte pour les parents concernant le changement de rythme et la place du sport dans le nouvel emploi du temps. Certains clubs s’appliquent à différencier les collégiens adeptes de la compétition et ceux en recherche de loisirs. Mais dans les deux cas, l’activité demeure multisports, il n’existe pas de spécialisation pour les benjamins et les minimes qui ne sont pas encore arrivés à maturité physique.
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POINT DE VUE
Magali Magnetti, entraîneur et secrétaire du club Asnières Athlétisme
« Dans la pratique de l’athlétisme, nous nous attachons à enseigner des notions d’hygiène de vie. Les enfants doivent venir avec une bouteille d’eau pour les pauses prévues à cadence régulière. Ils sont aussi chargés de préparer une tenue adaptée à la météo, ce qui inclut une casquette ou des gants selon le temps. Ils sont tenus de prévenir de leur absence et les moqueries et gros mots sont bannis du terrain. Si les enfants prennent de bonnes habitudes au stade ou dans le gymnase, ils les appliqueront dans leur vie de tous les jours et à l’école. »
Faire travailler son corps tout en s’amusant, c’est ce qu’offre l’athlétisme. Une pratique qui peut rester au stade du loisir ou évoluer vers la compétition.
