la Voix des Parents 408

DOSSIER «L’ école veille à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction », proclame la Loi de refondation de l’école du 8 juillet 2013, art. 2. De fait, depuis les années 1980, les textes en ce sens se sont enchaînés, avec notamment la création des SESSAD (Services d'éducation spéciale et de soins à domicile, des établissements médico- sociaux ouverts sur le milieu scolaire), au début des années 1990, celle des AVS (Assistants de vie scolaire) en 2003 ou de classes d’accueil spéciales (Classes pour l’inclusion scolaire, ou CLIS, puis ULIS, Unités localisée pour l’inclusion scolaire, du 1 er ou du 2 nd degré). Et les résultats sont là : le nombre des enfants et des jeunes en situation de handicap inscrits au sein de l’Education nationale a plus que triplé en vingt ans. Mais de nombreux problèmes demeurent, faute de places disponibles et de formation des enseignants et encadrants. Près de quinze ans après la loi du 11 février 2005, dite « loi handicap », la rentrée 2019 a vu la lancée du « grand service public de l'École inclusive » par le ministère. Au menu notamment, une meilleure organisation du service des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap), successeurs des AVS, via les PIAL (Pôles inclusifs d'accompagnement localisé), un approfondissement de la formation des enseignants et un accueil renforcé des parents, au travers des cellules d'écoute et de réponse. En attendant des résultats tangibles, inclusion rime toujours, trop souvent, avec parcours du combattant. CP Inclusion scolaire : encore trop d’enfants handicapés laissés pour compte www.peep.asso.fr - numéro 408 - Novembre-décembre 2019 19

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