VDP 407

numéro 407 - Août-septembre-octobre 2019 - www.peep.asso.fr 8 Qu’il s’agisse de se rendre une heure à la piscine ou de partir une semaine en France ou à l’étranger, organiser une sortie sco- laire nécessite de respecter un certain nombre de règles. Mais de l’avis de nombreux enseignants, le jeu en vaut la chandelle. recours aux services de l’un des nom- breux organismes privés ou associatifs qui proposent des formules clé-en-main incluant l’hébergement, la restauration, les activités et parfois l’encadrement et le transport. Dans tous les cas, indépen- V isiter un musée, participer à une compétition spor- tive, s’initier à la fabrication du pain, mais aussi découvrir la faune et la flore de montagne, passer plusieurs jours à la mer ou à la campagne, se rendre chez des correspondants à l’étran- ger… Les sorties scolaires peuvent revêtir des formes très variées. Certains vont même, le temps d’une semaine, jusqu’à délocaliser la classe à la mer ou à la montagne (on parle alors de classe transplantée). Quelle que soit la forme choisie, les enseignants à l’origine du projet ont le choix de la méthode. Soit ils se chargent de tout eux-mêmes, soit ils ont damment de la formule vers laquelle ils se dirigent, ils sont tenus de respecter un cadre très strict qui varie notamment en fonction de la durée de la sortie. Dès lors qu’elle ne dépasse pas une demi-journée, une sortie est considérée comme obligatoire, qu’elle soit régu- lière et inscrite à l’emploi du temps (comme les sorties à la piscine, au stade, etc.), ou occasionnelle (une visite au musée, une balade en forêt…). A ce titre, tous les enfants sans exception sont tenus d’y participer et aucune partici- pation financière ne peut être réclamée aux familles. Les parents doivent néan- moins être informés des modalités d’or- ganisation du déplacement : destina- tion, horaires, mode de transport, etc. Dès que la sortie englobe la pause EDUCATION VIE SCOLAIRE Sorties scolaires : elles ne Les sorties scolaires doivent revêtir un caractère pédagogique pour les élèves, ce qui leur permet d’ap- prendre mieux en « travaillant » différemment, tout en leur ouvrant de nouveaux horizons. Des aides pour les plus modestes Si une participation financière peut être demandée aux familles en cas de sortie facultative, tout doit être fait pour que leur contribution soit la plus faible possible. Surtout, l’absence de paiement ne doit pas empêcher l’enfant de prendre part à la sortie. Pour les familles les plus modestes, des aides existent. Dans le primaire, la coopérative peut par exemple être mise à contribution. Les établissements du secondaire disposent, eux, d’un fonds social spécialement dédié à ce genre de situations. Certaines collectivités locales, notamment les communes et les départements, proposent aussi des aides financières.

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