VDP 406

DOSSIER BAC, BREVET : ÊTRE PRÊT POUR LE JOUR J exemples en la matière : pendant les deux mois avant l’examen, ils ne s’accordent plus de répit ! « Ils sont un peu militaires : 3h de tra- vail le matin, 4 ou 5h l’après-midi » , sourit leur maman. Tout le contraire de Luka : « J’avais de bonnes capacités, mais je n’étais pas sérieux, avec des soucis de comportement, d’absen- téisme… J’ai privilégié d’autres épanouisse- ments personnels : le sport, les copains, la copine. » Ces profils opposés sont de grands classiques selon le prof de maths Julien Brudieux : « Il y a vraiment deux types d’élèves : ceux qui tra- vaillent régulièrement et de façon stratégique, et ceux qui s’y mettent en catastrophe, à la dernière minute. » Lui-même reconnaît n’avoir pas « beaucoup travaillé » en terminale ! « À mal. Notre rôle, c’est de les pousser à avoir confiance en eux, les rassurer s’ils paniquent. » Elle recommande de ne « jamais montrer ses émotions. Bien sûr que l’on stresse pour eux ! Mais on doit le garder pour soi, rester toujours optimiste. » Face à des enfants de 17 ou 18 ans « qui n’ont plus besoin de papa-maman » , Véronique Gomez a fait le choix de « la liberté » : être sou- ple sur les horaires, les sorties, le cinéma… « Les enfants doivent apprendre à se rythmer eux- mêmes. » Avec une règle néanmoins : « si les bulletins ne suivent pas, j’enlève tout ! » Une méthode efficace pour ses enfants diplômés : son fils travaille désormais à son compte, et sa fille a 15 de moyenne en BTS. « Ils ne voulaient pas perdre leurs privilèges ! J’étais là, mais ils se sont gérés seuls 80 % du temps. C’est essentiel : après le bac, la vie est un changement radical. Si on les couve trop, ils seront perdus. » Mais la confiance n’exclut pas le contrôle : elle gardait un œil sur la scolarité. « Les enfants peuvent dire qu’ils gèrent, alors qu’ils ne gèrent pas ! On doit regarder les bulletins, les appré- ciations des enseignants. » Elle invite à utiliser l’Espace Numérique de Travail (ENT) pour faire des profs des alliés. « Via l’ENT, on peut les contacter sans que l’enfant le sache. Cela peut faire avancer les choses. Discuter avec les professeurs, c’est souvent enrichissant… » Révisions : anticiper, c’est mieux ! Pour obtenir son brevet ou son bac, pas de place à la chance, seul le travail paye ! Mikey et Scarlette, les enfants d’Émilie Dali, sont des www.peep.asso.fr - numéro 406 - Mai-juin-juillet 2019 21 (suite page 22) CONCEVOIR DES FICHES INTELLIGENTES Non, les fiches de révision ne doi- vent pas se résumer à un simple condensé de cours ! Les spécia- listes comme Week-end Bac recommandent une approche mixte : croiser connaissances et conseils méthodologiques sur l’examen. En philo ou SES, la fiche mêlera ainsi éléments de cours et idées d’utilisation lors de l’examen : arguments, citations, plans… Une fiche de sciences pourra intégrer schémas, ques- tions-types et comment y répon- dre… Pour en faire de véritables guides d’épreuve ! Stages : la méthode miracle ? Et si en un week-end, on se remettait d’aplomb sur une matière ? Chaque printemps, les stages de révi- sion proposent de revoir le programme et de décou- vrir les secrets de l’évaluation. Partenaire de la Peep, Week-end Bac organise près de 100 stages par an, touchant plus de 2 000 élèves à Paris, Lyon, Nantes, Dijon, Annecy… « Ce sont des for- mations vivantes, dynamiques, qui visent à passionner les élèves, précise la directrice Josette Ripoll (photo ci- contre). Ils reçoivent des livrets qui les aideront dans leurs révisions. » À Compiègne, l’union locale Peep « cartonne » avec ses stages assurés par leur partenaire Excelang. « On voit des élèves partir d’un niveau limite obtenir des 14 ou 15 » , s’enthousiasment les organisateurs. Chez Week-end Bac, on évoque un taux de réussite au bac de « plus de 95 % » pour les stagiaires. Le tout pour moins de 100 euros par session, avec des tarifs réduits pour les adhérents Peep.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTI2MTY0