VDP 405

DOSSIER Dumuis est maman de quatre enfants, et représentante Peep au collège Teilhard de Chardin à Chamalières (63). Elle siège au CESC qui se réunit une à deux fois par an, pour définir le plan d’action qui sera suivi durant l’année scolaire. « Le plus gros du dis- cours porte sur la prévention des addictions (drogues, alcools, écrans), confirme-t-elle. Et il faut savoir l’adapter à chaque tranche d’âge. Par exemple, les 6 es qui attendent encore du “ludique”, ont assisté à une pièce de théâtre qui revient sur les risques au sens large. Les 5 e ont, eux, assisté à l’intervention de membres de la Ligue nationale contre le cancer pour parler des méfaits du tabac. Quant aux 3 es , c’est la Police nationale qui a abordé la thématique de la prévention de l’alcool et des substances illicites. « Il s’agit à la fois de projets proposés par des associa- tions ou d’idées émises par les parents, ajoute Caroline Dumuis. Au début de chaque inter- vention, les élèves rigolent. Mais ils se sentent A Amiens, au collège Amiral Lejeune, c’est un lundi comme les autres ou presque. Un groupe d’étudiants en médecine vient à la rencontre des collégiens pour leur ensei- gner les gestes qui sauvent. Appels des secours, mise en position latérale de sécu- rité… Cette intervention devance les préro- gatives du gouvernement qui souhaite que tous les élèves de 3 e soient formés aux gestes qui sauvent, d’ici 2022. Pour l’heure, les étu- diants picards interviennent après une concertation du CESC, le Comité éducatif de santé et de citoyenneté, mis en place dans l’établissement. Des actions de prévention adaptées Comme son nom l’indique, le CESC est une instance de réflexion qui doit non seulement contribuer à l’éducation à la citoyenneté, mais aussi définir un programme d’éducation à la santé et à la prévention des conduites à risques (lire en encadré page 22). Caroline Premiers secours : une formation obligatoire La formation aux premiers secours est obligatoire à l’école, et ce dès le primaire. Les élèves reçoivent en effet un enseignement intitulé Apprendre à Porter Secours (APS), basé sur « des principes simples pour porter secours, en lien avec une éducation à la prévention des accidents de la vie courante », précise le ministère de l’Education nationale. Il est complété au collège par le module « Gestes qui sauvent ». En deux heures, les adolescents apprennent à faire face à des arrêts cardiaques, des hémorragies ou des pertes de connaissance. Enfin, les collégiens peuvent demander à passer le PSC1 (Prévention et Secours Civique de niveau 1), la formation de base au secourisme. numéro 405 - Mars-avril 2019 - www.peep.asso.fr 20 La visite médicale obligatoire durant la sixième année de l’enfant – qui peut se faire soit durant l’année de grande section à la maternelle, soit durant le CP – comprend le repérage précoce des signes qui peu- vent entraîner des difficultés ultérieures d'apprentissage : problèmes visuels, auditifs, troubles du langage ou du développement psychomoteur.

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