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: c’est pour bientôt ! 13 dre ensemble les décisions utiles à la vie du groupe (tâches domestiques et autres…). Un vrai exercice de démocra- tie ! Les téléphones seront interdits dans la journée, mais autorisés le soir pour joindre leur famille. Obligatoire pour tous Une fois rentrés dans leurs familles, les appelés devront passer 15 autres jours au sein d’une structure d’intérêt général près de chez eux. Selon les cas, il pourra s’agir d’un établissement public (admi- nistration, armée…), d’une collectivité locale (commune, conseil départemen- tal…), d’une association (aides aux per- sonnes en difficulté, rénovation du patri- moine…), d’un centre de loisirs, d’un club sportif, etc. Les jeunes pourront choisir dans la mesure du possible le EDUCATION ZOOM (suite page 14) Gabriel Attal, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, chargé de la mise en place du SNU « Le Service national universel est un engagement de campagne du président de la République. Il a pour ambition d’être l’une des réformes sociétales les plus structurelles du quinquennat dans un pays qui, depuis une vingtaine d’années, voit ses fractures se creuser. Il faut donc recréer une cohésion nationale, sociale et territoriale autour de valeurs, nos valeurs, celles qui nous représentent tous : la République, le drapeau, l’hymne national, etc. Pour cela, toutes les jeunesses de notre pays, aisées ou non, urbaines ou rurales, métropolitaines ou ultra-marines, doivent se rencontrer et partager une expérience commune. Ce moment doit aussi permettre de lever les freins à l’engagement. S’engager, c’est donner de son temps pour l’intérêt général. C’est aussi grandir, développer des compétences qui seront utiles pour s’insérer professionnellement. Or, si une écrasante majorité des jeunes veulent s’engager, ils sont trop nombreux à être freinés, pour des raisons financières, sociales, géographiques, culturelles. Ce projet de société doit ouvrir le champ des possibles à des jeunes qui vivent dans une société qu’ils ressentent comme profondément inégalitaire. Il doit permettre à chaque jeune, quel que soit son parcours scolaire et son itinéraire personnel, de trouver sa place dans la société. Le SNU est un investissement qui redonnera à notre jeunesse la place qui est la sienne et qui peut nous permettre de franchir une étape décisive dans la lutte contre le décrochage ou en matière de santé des jeunes, notamment. » « Le SNU doit permettre à chaque jeune de trouver sa place dans la société » www.peep.asso.fr - numéro 405 - Mars-avril 2019 Après leur SNU, les jeunes qui souhaitent poursuivre leur engagement pourront effectuer un service civique, par exemple dans le secteur social, comme l’aide aux personnes âgées.

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