VDP 403

Christine Gibon-Alphand, principale du collège Jules Verne, à Paris 12 e « Lors de mon arrivée à la tête de l’établissement il y a trois ans, le collège allait mal. Nous avons alors décidé avec mon équipe de mettre en place une démarche de prévention globale pour apaiser le climat scolaire. Nous avons ainsi pu libérer la parole des élèves, lors de séances telles que celles sur l’éducation à la sexualité. La main est laissée à notre conseillère conjugale, intervenante du planning familial, en lien avec l’infirmière scolaire. Ce sont elles qui décident des thèmes abordés, âge par âge. Les séances sont organisées en demi-groupes. La plupart d’entre elles s’appuient sur la mise en place d’une boîte où les élèves tirent au sort des affirmations. A partir de cette phrase, ils débattent. Chacun est invité à s’exprimer, même si ce n’est que pour dire « oui » ou « non ». Les élèves parlent ainsi des représentations qu’ils se font, notamment en ce qui concerne les rapports garçons/filles. Aucun enseignant n’est associé à la démarche, pour qu’il n’y ait pas de gêne au niveau des élèves. Par ailleurs, ce programme a été présenté aux parents élus : ils sont satisfaits de cette démarche. » « Nous pouvons libérer la parole des élèves » Pour améliorer les rela- tions entre les élèves, l’équipe du collège Jules Verne met l’accent sur le respect de chacun. Ici, la prévention des violen- ces se fait au travers d’une fresque street-art.

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