VDP 402

numéro 402 - Août-septembre-octobre 2018 - www.peep.asso.fr 14 parents au cours de l’année scolaire et qu’un tiers des personnels de direction et un quart des directeurs avaient fait l’ob- jet de menaces ou d’insultes. « Le décalage est de plus en plus grand entre des parents angoissés par l’avenir de leurs enfants et des enseignants qui revendiquent d’être considérés comme des professionnels » , constate aussi Marie, une enseignante qui a beaucoup réfléchi sur le sujet. Selon elle, le manque de communication serait notamment à l’origine de cette situation. « Parents et enseignants ne se comprennent pas toujours. Prenez la numération, par exemple. Pour les enseignants, savoir compter, c’est savoir dénombrer. Résultat : les parents ne comprendront pas si l’enseignant leur dit que leur enfant ne sait pas compter alors qu’il est capable de réciter les chiffres les uns à la suite des autres. Il conviendrait de mieux former les enseignants pour qu’ils apprennent à communiquer avec les parents » . « L’autre enjeu, poursuit Marie, c’est de réussir à faire venir dans les éco- les les familles qui en sont les plus éloi- gnées, et pas seulement celles qui en maîtrisent déjà les codes ». Conscientes aussi de ce p rob l ème , les dépu- tées Bergé EDUCATION ZOOM Si, sur le papier, les relations entre parents et enseignants n’ont jamais été aussi étroites, sur le terrain, la réalité est pourtant loin d’être idyllique partout… (primaire) ou au conseil d’administra- tion (collège et lycée). Ces parents élus (lire en encadré page 16) ne se conten- tent pas de faire le lien entre l’équipe enseignante et les parents. Ils agissent au quotidien, en adoptant le projet d'établissement, le budget et le règle- ment intérieur, en donnant leur avis sur les critères de choix des manuels et des outils pédagogiques ainsi que sur la création d’options et de sections, en proposant de nouvelles activités ou encore en délibérant sur les questions liées à l’accueil et à l’information des parents. Des fossés qui se creusent Si, sur le papier, les relations entre parents et enseignants n’ont jamais été aussi étroites, sur le terrain, la réalité est pourtant loin d’être idyllique. Dans un rapport remis en début d’année au ministre de l’Education nationale, les députées Aurore Bergé et Béatrice Descamps constataient que le fossé ne cessait de se creuser entre des ensei- gnants peu au fait de la réalité des quar- tiers dans lesquels ils exercent et des parents pour la plupart très éloignés de l’institution. En 2014, le spécialiste du climat scolaire, Georges Fotinos, affirmait quant à lui que 73 % des personnels de direction et 56 % des directeurs d’école avaient eu au moins un différend avec des Les atouts de l’assurance scolaire PEEP Des lunettes qui se brisent, un cartable qui dispa- raît, des manuels scolaires qu’on ne retrouve pas… Pour limiter les conséquences de ces tracas, sous- crire une assurance scolaire est fortement recom- mandé. Et même obligatoire dans le cadre des acti- vités occasionnelles et facultatives proposées par l’école, comme une sortie scolaire. Conçue avec son partenaire MMA, l’assurance sco- laire proposée par la PEEP couvre les accidents provoqués ou subis par l’enfant dans la cour de récréation ou aux abords de l'école, y compris lors des sorties scolaires. Elle permet d’être remboursé si l’enfant se blesse seul et que la garantie respon- sabilité civile est insuffi- sante, ainsi qu’en cas de vol, y compris dans le cadre d’agression ou de racket sur le trajet de l’école. L’assurance scolaire de la PEEP intègre également un service de remise à niveau des élèves, une protection juridique, une prise en charge psychologique en cas de harcèle- ment, d’agression ou de racket, elle garantit le vol de vélo ou trottinette et peut intervenir pour proté- ger l’e-réputation de l’enfant. Trois formules sont proposées à partir de 10 euros par an.

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