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spécialisée dans le soutien scolaire. Elles per- mettent à des élèves d’appréhender des notions qui leur échappaient jusque-là » . Des sites proposent aussi de récupérer des fiches toutes prêtes, d’accéder à des corrigés ou à des quizz. La plupart ont une version mobile qui permet de travailler dans les transports ou dans une salle d’attente. En plus, l’accès aux contenus est souvent gratuit, même si des ser- vices payants peuvent être proposés. Ces outils doivent néanmoins être utilisés unique- ment en complément des cours et des exerci- ces classiques. En effet, les informations dispo- nibles sur Internet sont tellement nombreuses qu’on l’on peut facilement s’y perdre. Qui plus est, tous les sites ne se valent pas et des erreurs peuvent se glisser dans certains d’en- tre eux. Pour limiter les risques, mieux vaut se tourner vers les plateformes réalisées ou validées par laire de votre commune. Bon nombre d’entre elles proposent des prépara- tions aux examens gra- tuites ou à des prix très attractifs. C’est le cas aussi de certaines asso- ciations PEEP (lire enca- dré page 25). « J’y ai ins- crit mon fils l’année der- nière afin de l’aider à réviser son bac de fran- çais. Le travail par petits groupes et les expli- cations des professeurs lui ont vraiment permis de progresser, se souvient Estelle, la maman de Mathis. Il a eu 16 sur 20 à l’écrit alors qu’il avait raté 3 mois de cours à cause d’une mononucléose » . Enfin, il est toujours possible de faire venir des professeurs particuliers à la maison ou d’inscrire son enfant dans l’un des nombreux organismes de soutien scolaire pri- vés. Il reste que ces solutions ont un coût élevé. La folie du web Difficile aujourd’hui de se passer d’Internet pour réviser. Des sites de l’Education nationale aux blogs d’enseignants en passant par les chaînes Youtube de passionnés, le web regorge d’outils dédiés aux candidats au bre- vet ou au bac. « Certaines vidéos sont très bien faites, reconnaît Audrey, enseignante numéro 400 - Mars-avril 2018 - www.peep.asso.fr 24 DOSSIER Le brevet des collèges évolue encore. Cette année, le contrôle terminal comportera 5 épreuves obligatoires au lieu de 3 en 2017. Celles de français et de mathématiques seront chacune notées sur 100 points et celle d’histoire- géographie et d’enseignement moral et civique (EMC) sera évaluée sur 50 points, tout comme celle de physique- chimie/SVT/technologie. Enfin, chaque candidat passera un oral sur un sujet de son choix qui, lui aussi, sera noté sur 100 points. Celui-ci peut porter sur un projet mené dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) ou sur l'un des parcours « Avenir », « Citoyen », « Education artistique et culturelle » ou « Santé » (l’élève peut parler de son stage en entreprise, de sa fonction de délégué de classe ou de son investissement dans une association, par exemple). Nouveauté de cette année : il pourra également porter sur les cours d'histoire des arts. RÉÉQUILIBRAGE AVEC LES ÉPREUVES TERMINALES Les compétences du socle commun, quant à elles, seront évaluées lors du dernier conseil de classe de l’année, comme les années précédentes. Elles compteront toujours pour 400 points, c’est-à-dire autant que les épreuves terminales qui, jusqu’à l’année dernière, étaient notées sur 300 points. Ce rééquilibrage est censé éviter que des élèves n’obtiennent l’examen avant même de passer les épreuves écrites et orales. Les seuils des mentions sont aussi revus. Il faudra obtenir 480 points pour décrocher la mention « assez bien », 560 points pour la mention « bien » et 640 points sur 800 pour la mention « très bien ». A noter que les candidats à ce nouveau brevet devraient être ceux qui inaugureront le nouveau bac en 2021. Brevet des collèges : les nouveautés de l’édition 2018 GARE À L’ORAL ! La préparation d’un oral ne se fait pas à la légère. Pour celui de français, il faut non seulement revoir les textes et les synthèses étudiées en cours, mais aussi connaître la vie des auteurs, le contexte historique. Quant à celui du brevet, il nécessite non seulement de bien maî- triser le sujet choisi, mais aussi d’avoir préparé en amont un support de présen- tation (diaporama, vidéo, site Internet ou autre). Que ce soit au brevet ou au bac, le candidat est noté non seu- lement sur ses connaissan- ces, mais aussi sur sa maî- trise de l’expression orale. Le fait de se sentir à l’aise, de parler de manière claire et distincte, sans lire ses notes ni réciter un texte par cœur et en utilisant un voca- bulaire riche et varié est clairement valorisé. Rien de tel, pour s’entraîner à parler en public, que d’organiser de faux oraux face à des cama- rades ou à des membres de sa famille. Réaliser un planning de travail qui tienne compte des dates des épreuves et des coefficients peut, au final, permettre de gagner du temps. BAC, BREVET : COMMENT BIEN SE PRÉPARER

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