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DOSSIER BAC, BREVET : COMMENT BIEN SE PRÉPARER aux questions que l’on se pose. Au lycée Paul-Langevin de Suresnes (92), les ensei- gnants organisent chaque année un séminaire d’une semaine pendant lequel les élèves peuvent partici- per à des ateliers de SVT, de mathématiques, de physique, de philosophie et d’espagnol. « Ce ne sont pas des cours à pro- prement parler, précise Mme Sultan, la professeur d’espagnol. On profite de ces séances de travail pour revoir des notions qui ont eu du mal à passer pendant l’année ainsi que celles sur lesquelles les élèves souhaitent revenir » . Si votre établissement n’a rien prévu, rappro- chez-vous de votre mairie, de votre média- thèque ou des associations de soutien sco- qui feront gagner du temps lors des épreuves écrites. Rédiger des plans encore et encore permet de se préparer efficacement aux épreuves de français et de philosophie. Si différents sites Internet proposent des exer- cices et leur correction, les annales permet- tent à coup sûr de trouver son bonheur. Certes, ces petits livres peuvent revenir assez cher, mais il est toujours possible de procéder à des échanges avec d’autres élèves. « Il est aussi important de regarder ce qui se passe autour de soi, notamment en suivant les infor- mations, conseille Franck Schwab. Sur une copie d’histoire-géographie, les références à l’actualité sont valorisées ». Vive les stages de remise à niveau Si réviser est un exercice individuel, le travail en groupe peut s’avérer utile à condition qu’il ne fasse pas perdre du temps. Le mieux est de se tourner vers des séances de révision enca- drées par des adultes. Si le lycée ou le collège en propose, il ne faut pas hésiter. C’est un excellent moyen de revoir le programme et la méthodologie tout en obtenant des réponses www.peep.asso.fr - numéro 400 - Mars-avril 2018 23 (suite page 24) Les révisions à plusieurs peuvent être utiles, notamment pour bien préparer l’oral, en s’interrogeant tour à tour. « Pour réussir l’épreuve du bac, le mieux est d’avoir travaillé régulièrement tout au long de l’année. Les correcteurs repèrent facilement les copies des élèves qui ont fait preuve d’assiduité. Il faut également, lors de ses révisions, avoir multiplié les exercices d’entraînement, en s’appuyant sur les annales des années précédentes, mais aussi sur les sujets des bacs de Pondichéry, d’Amérique du Nord ou du Liban qui ont lieu avant ceux de la métropole. En cas de difficulté, il est possible de trouver de l’aide sur Internet à condition de visiter des sites reconnus conformes. Le site de l’APMEP, par exemple, propose des sujets corrigés dont certains en vidéo qui peuvent s’avérer très utiles. Il ne faut surtout pas hésiter à se tourner vers son professeur qui reste son meilleur interlocuteur pour se préparer à l’examen. Le jour de l’épreuve Au début de l’épreuve, il est important de prendre quelques minutes pour analyser les exercices, voir si certaines questions ont un lien entre elles et repérer les problèmes à prise d’initiative pour lesquels la démarche d’investigation compte plus que le résultat lui-même. Il ne faut pas non plus hésiter à en modifier l’ordre et à commencer par un exercice que l’on maîtrise bien. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut que la copie soit propre, bien présentée et qu’elle respecte certains codes. Mieux vaut donc effectuer les recherches au brouillon et ne reporter sur la copie que la synthèse de sa réflexion en décrivant la démarche que l’on entend suivre avant de poser les calculs puis de conclure en encadrant le résultat. Si l’on a conscience que le résultat n’est pas le bon, il faut le préciser en utilisant le « on » plutôt que le « je ». En revanche, il ne faut jamais chercher à inventer des démonstrations. Les correcteurs s’en apercevraient immédiatement. » « Il faut respecter les codes » Stéphanie Doret, professeur de mathématiques au lycée Hector Berlioz de Vincennes (94), membre de l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public (APMEP) et correctrice du baccalauréat

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