VDP 400

numéro 400 - Mars-avril 2018 - www.peep.asso.fr 14 Il existe plusieurs centaines de formations en commerce et management. Si les Grandes Écoles offrent les meilleurs débouchés professionnels, le recrutement est tellement diversifié (Prépa, IUT, Bachelor…) qu’il est utile de planifier ses objectifs dès la terminale. Pour cibler la porte d’entrée la plus adaptée à son profil. commerce, expose Frédéric Devaux. Elles forment des personnes capables d’analyser et comprendre leur environ- « E n France, le terme « École de commerce » n’est pas protégé. Du coup, on trouve des centaines d’écoles ! » Frédéric Devaux, directeur des études de l’institut Perrimond, prépa privée à Marseille, confirme le désarroi vécu par les lycéens et leurs familles. Entre la multitude d’éco- les et de concours, difficile de s’y retrou- ver. « Cela peut susciter quelques angoisses » , concède Jean-François Fiorina, directeur adjoint de Grenoble EM. « Il faut démêler une offre à la fois complexe et variée » , pointe Carole Gibrat Tach, en charge du dossier Écoles de commerce à l’Onisep. Car à chaque projet, et chaque profil, correspond une stratégie. La formation d’excellence du ter- tiaire Mais déjà, qu’est-ce au juste qu’une « école de commerce » ? « Il faut en finir avec l’image du cadre avec son atta- ché-case » , sourit Jean-François Fiorina. Généralistes au point de s’appeler dés- ormais Écoles de management, elles mènent vers tous les métiers du tertiaire. « Cela va bien plus loin que le nement. » De nombreuses options per- mettent de se spécialiser : marketing, développement commercial, compta- bilité, audit, contrôle de gestion, ressour- ces humaines, communication… « C’est l’école de tous les rêves, de tous les pos- sibles, résume Jean-François Fiorina. Au- delà du conseil, du marketing ou de la finance, certains de nos diplômés deviennent entrepreneurs, cadres dans l’administration ou responsables d’ONG ! » Des profils variés À qui s’adressent ces écoles ? Pour Frédéric Devaux, « c’est une question de EDUCATION ZOOM Écoles de commerce : co Les meilleures écoles continuent à privilégier les élèves de prépas. « En prépa, les enseignants se muent en coach, pour accompagner l’étudiant dans une relation de confiance » assure Alain Joyeux, président de l’APHEC, association des enseignants des prépas commerciales. Un budget à prévoir Les écoles de commerce représentent un budget conséquent : par- fois plus de 10 000 euros l’année ! « Nous ne recevons pas de sub- ventions, justifie Jean-Michel Fiorina, directeur adjoint de Grenoble EM. Ces formations de haut niveau ont un coût ! Mais on propose tous des solutions pour les étudiants modestes : bourses, alternance, prêts… Il faut nous en parler en amont, et ne surtout pas s’autocensurer pour raisons financières… » Car c’est un « investissement pour l’avenir » : beaucoup de diplômés gagnent ensuite plus de 4 000 euros par mois !

RkJQdWJsaXNoZXIy MTI2MTY0