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est lancée ! tère veut d’une part en finir avec le ba- chotage. Aujourd’hui, la plupart des candidats se plongent dans les révisions dans les toutes dernières semaines pré- cédant le début des épreuves. Avec le renforcement du contrôle continu, ils de- vront étaler leur travail tout au long de l’année. Le nouveau bac aura d’autre part l’avantage d’être plus simple à or- ganiser. Moins d’épreuves, c’est moins de sujets à élaborer, moins d’enseignants à mobiliser pour surveiller les épreuves et corriger les copies, moins de salles à ré- quisitionner... C’est aussi moins de risque d’erreur et de vol de sujet, et des coûts réduits. Cette nouvelle organisation de- vrait par ailleurs permettre aux élèves des autres classes de travailler enfin jusqu’à la fin de l’année. Aujourd’hui, chaque élève perd plusieurs semaines de scolarité à cause de l’organisation du bac. Des épreuves plus tôt dans l’année L’autre changement important concerne la date des épreuves finales. Si la philo- sophie et le grand oral devraient avoir lieu au mois de juin, les épreuves « ma- jeures » pourraient être organisées à la fin du deuxième trimestre. Cette anticipa- tion permettrait d’une part aux élèves de mieux étaler leurs révisions, mais au- EDUCATION ZOOM (suite page 14) Samuel Cywie, membre du conseil d’administration, porte-parole et représentant de la PEEP à la consultation sur la réforme du baccalauréat « Le baccalauréat doit rester ce qu’il a toujours été, à savoir un examen national de fin de secondaire et un premier grade universitaire. Mais il ne fait aucun doute qu’il faut le réformer pour le rendre plus simple à organiser et l’adapter aux enjeux d’aujourd’hui. A la PEEP, nous proposons notamment que chaque élève puisse choisir de passer trois épreuves majeures en plus du français, en fonction de ses goûts, de ses talents et de son projet. Nous sommes en revanche réservés quant à l’idée d’un grand oral. Son coefficient devra dans tous les cas rester assez faible car nous savons que ce type d’épreuve a tendance à renforcer les inégalités sociales. Par ailleurs, pour que les élèves soient mieux préparés à ce qui les attend dans le supérieur, nous sommes favorables à ce que les épreuves majeures aient lieu plus tôt dans l’année et que des modules de spécialisation soient proposés aux élèves durant le dernier trimestre. La suppression des enseignements d’exploration de seconde pourrait dégager les moyens nécessaires pour mettre en place ces enseignements. Si le maintien d’une base solide en français et en mathématiques est indispensable quel que soit le cursus choisi, il nous semble important de valoriser les différentes filières et les rendre plus identifiables. La filière scientifique, notamment, doit être musclée. » Pour en savoir plus, retrouvez sur le site lavoixdesparents.com , l’ensemble des propositions de la Peep pour l'évolution du bac général, déclinées en quatre grands points : les filières de l’enseignement général, l’acquisition des compétences, l'enseignement des langues vivantes, et enfin l'encadrement et l’orientation ; des propositions complétées par plusieurs points de vigilance. « Il faut que chaque filière soit mieux mise en valeur » www.peep.asso.fr - numéro 399 - Janvier-février 2018 13

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