VDP 398

MAGAZINE APRÈS L’ÉCOLE www.peep.asso.fr - numéro 398 - Novembre-décembre 2017 31 Loin des traditionnels costumes à paillettes, le patinage artistique est avant tout un bon compromis entre plaisir et discipline. Accessible dès l’âge de 3 ans, il amuse les enfants autant qu’il leur apprend à bien se positionner et à écouter. L e patinage artistique, c’est avant tout un plaisir : celui de la glisse. Cet aspect ludique peut séduire plus d’un enfant et ce, très rapi- dement. « Il est possible de commencer le patinage artistique dès l’âge de 3 ans, à partir du moment où l’enfant tient bien sur ses jambes et n’a pas peur de tomber quelques fois » , affirme Laurence Pinget, chargée de communication au CSGSA Patinage Artistique, à Strasbourg. Equi- pés de véritables patins, les « baby »-pati- neurs se déplacent au début à l’aide d’une petite chaise. Les progrès aidant, ils finissent par glisser d’eux-mêmes. « Pour autant, la pratique du patinage n’est pas qu’un amusement : les enfants doivent être en mesure d’écouter et de reproduire ce que le professeur montre. Il faut faire preuve d’une certaine disci- pline et, à 3 ans, les enfants y sont plus ou moins réceptifs » , poursuit Laurence Pin- get. Plus grands, les enfants peuvent intégrer les cours en loisir. S’ils souhaitent faire de la compétition, il faudra atteindre un mi- nimum d’expérience pour espérer être repéré par un entraîneur. « Il y a un che- minement classique, qui dépend de la capacité et de la volonté de l’enfant. Ce qui est intéressant, c’est de se faire évaluer régulièrement, de passer ses « la- mes », pour attester des progrès et vali- der des compétences de base » , ajoute Laurence Pinget. Plusieurs pratiques En patinage artistique, la rigueur exigée n’est pas identique à celle d’un cours de danse classique. Toutefois, le professeur attend une maîtrise des mouvements du corps et des pieds, et de la coordination. « C’est un sport varié, qui fait appel à la puissance pour les sauts, à la souplesse pour les figures artistiques, à la grâce et à la créativité pour la chorégraphie… C’est finalement très complet » , apprécie Char- lène, 13 ans, dont 5 passés sur la glace. Une fois apte à patiner, l’enfant peut aussi se tourner vers d’autres activités comme le patinage synchronisé (dont le but est de réaliser une chorégraphie en groupe), la danse sur glace (qui met l’accent sur la vitesse et la souplesse) ou le freestyle (ins- piré du roller acrobatique). Quelle que soit la discipline choisie, mieux vaut suivre des cours auprès de profes- seurs diplômés d’Etat. Les enfants bénéfi- cieront d’un meilleur encadrement, avec des spécialistes formés à leur sécurité. Côté équipement, sont demandés dans un premier temps des gants, un pantalon type legging, une polaire et, bien sûr, des patins. Certains clubs proposent de les louer à la saison. n L’avis de la pro Laurence Pinget, chargée de communication au CSGSA Patinage Artistique, à Strasbourg « En compétition, le soutien des parents est primordial » « La compétition commence vers l’âge de 8 ans. Dès qu’un enfant est repéré par un entraîneur, il est dirigé vers une section baptisée « détection ». La pratique du pati- nage devient alors plus intensive, à raison de trois cours par semaine. Les patineurs sont initiés à l’exigence de la compétition. Ensuite, en groupe compétition, les entraînements deviennent quotidiens. C’est pourquoi le soutien des parents est pré- cieux pour l’enfant. Ils doivent être disponibles pour l’accompagner chaque jour à la patinoire. La compétition représente aussi un coût : l’année revient à 1200 euros environ, contre 205 euros pour la section loisir. » Tout schuss à la patinoire POUR EN SAVOIR PLUS… … Et trouver un club près de chez vous (la France compte 148 patinoires), ren- dez-vous sur le site de la fédération française des sports de glace : ffsg.org.

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