VDP-397

DOSSIER RENTRÉE 2017 : TOUT CE QUI CHANGE cherons tous les élèves, contre 60 % dans le cadre des TAP, et l’action que nous mènerons sera plus cohérente avec ce qui se fait à l’école » , se justifie Ahmed-Latif Glam, le conseiller municipal délégué à l’enfance. En échange, promet l’élu, le prix de l’accueil périscolaire baissera de 40 %. 1/3 des écoles repassent aux 4 jours ! Mardi 18 juillet, le ministère a annoncé que 31,8 % des écoles primaires (28,7 % des élè- ves) avaient opté pour le retour à la semaine de 4 jours, dès cette rentrée. Beaucoup de communes, elles, ont préféré prendre le temps d’étudier les conséquences de ce retour en arrière plutôt que de bouleverser leur organisation en urgence. Marseille devrait être l’une d’entre elles. Faute d’avoir pu consulter les parents d’élèves et les 446 conseils d’école de la ville, la mairie a reporté d’un an le retour à la semaine de 4 jours. « J’espère que d’ici là, nous aurons pu faire un bilan complet du système actuel afin que les parents fassent leur choix en toute connaissance de cause » , souligne Claude Ferchat, le représentant de la PEEP locale. 12 élèves par classe en REP Mesure-phare du programme éducation C’ était l’une des mesures emblématiques du gouverne- ment précédent. Mais à peine entrée en vigueur, la réforme des rythmes scolaires est déjà sérieu- sement remise en cause. Un décret autorisant les communes à revenir à la semaine de qua- tre jours dès la rentrée 2017 a été publié le 28 juin au journal officiel. Certaines d’entre elles ont sauté sur l’occasion. C’est le cas de Nice, Paimpol, Vannes ou encore Ermont dans le Val-d’Oise dont le maire annonçait en mai dernier l’abandon dès septembre de cette réforme qui « complique la vie des enfants et de leurs familles et génère un coût important pour les finances communales » . Le maire assure avoir consulté au préalable parents et enseignants et mis le sujet à l’ordre du jour du conseil d’école, comme l’exigeait le minis- tère. D’autres communes ont profité de cette opportunité pour supprimer les activités péris- colaires qu’elles avaient mises en place, sans pour autant revenir à la semaine de 4 jours, comme Garges-lès-Gonesse, près de Paris. La commune souhaite utiliser l’argent ainsi éco- nomisé (plus d’1 million d’euro par an) pour développer de nouvelles activités sur le temps scolaire. « En faisant cela, nous tou- Une rentrée en musique ? A côté des devoirs à l’école et des stages de remise à niveau, le ministre de l’Education nationale Jean- Michel Blanquer propose aussi de renforcer la place de l’éducation musicale, aussi bien en primaire que dans le secondaire. Le ministre appelle de ses vœux la création de chorales « dans toutes les écoles et collèges » et encourage « les pratiques instrumentales et les concerts ». Le ministre souhaite même que la rentrée se déroule « en musique » dans un maximum d’endroits dès cette année. Les chefs d’établissement pourront pour cela « mobiliser les élèves de l’année précédente ou des orchestres extérieurs ». numéro 397 - Août-septembre-octobre 2017 - www.peep.asso.fr 20 Concernant l’évaluation, la capacité des élèves à maîtriser les 8 composantes du socle commun de connaissances, de compétences et de culture sera désormais évaluée selon 4 niveaux (insuffisant, fragile, satisfaisant ou très bon) à la fin de chaque cycle (en CE2, en 6 e et en 3 e ).

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