VDP-397

Comparer les contrats ! Pour autant, Charles Le Corroller, spécialiste en assurances à l’Institut national de la consommation (INC), prévient les parents : « tous les contrats ne se valent pas. On a tendance à le signer un peu vite. Il faut comparer les garanties, les pla- fonds d’indemnisation. Cela vaut la peine de savoir ce qu’il couvre. » Pour ne pas se tromper, Philippe Lequeux-Sauvage recom- mande de « commencer par faire le point avec son assureur habituel » . Et Charles Le Corroller de conclure : « le pire, ce serait que l’enfant ne soit pas couvert du tout. S’il met le feu à une grange ou casse une œuvre dans un musée, la facture peut être très lourde ! » En résumé, une assurance pas obliga- toire… mais finalement indispensable si l’on veut garder l’es- prit tranquille ! n GC FICHE N° 42 EDUCATION PRATIQUE www.peep.asso.fr - numéro 397 - Août-septembre-octobre 2017 17 Marie-Caroline Barbier, agent général d’assurance à Paris, correspondante MMA du contrat d’assurance scolaire Peep L’assurance scolaire, est-ce utile ? Pour moi, elle n’est pas seulement utile : elle est indispensable ! Elle envisage de nombreux événements pouvant intervenir en milieu scolaire. En plus de la responsabilité civile, l’assurance scolaire couvre aussi les dommages subis par l’élève, en cas d’accident notamment. La plupart du temps, aucun contrat n’ira aussi loin. Ce sera le seul à couvrir le vol du cartable ou de l’instrument de musique ! Chaque année, certains parents hésitent à souscrire… Il faut voir ce contrat en termes de prévoyance. En cas de perte ou de bris d’un appareil orthodontique, de prothèses auditives ou de lunettes, en cas de dents cassées, les factures peuvent être très élevées. L’assurance scolaire prendra le relais au-delà des remboursements sécurité sociale et mutuelle. Au final, le montant de la prime n’est pas très important au regard des garanties. Pour une vingtaine d’euros, on aura l’esprit tranquille toute l’année. En général, un contrat d’assurance est glissé dans le dossier d’inscription scolaire des enfants. Est- on obligé de le choisir ? Il n’y a aucune obligation : chacun est libre de choisir son assurance ! Vous êtes la correspondante du contrat diffusé par la Peep. Quels sont ses avantages ? Pour créer le contrat, la Peep a fait remonter les problèmes rencontrés sur le terrain par les adhérents. Le contrat inclut donc des garanties innovantes. Couvrir les vélos et trottinettes, ce n’est pas si anecdotique. Le contrat inclut aussi des éléments essentiels : rapatriement et transport sanitaire, assistance technique en e-réputation, aide psychologique en cas de harcèlement, d’agression, de racket... Il va très loin dans les besoins liés aux risques scolaires. Et il est gratuit à partir du quatrième enfant ! Le contrat propose trois niveaux de garanties (B, A et A+). Comment choisir ? Les garanties ne sont pas les mêmes. A et A+ sont plus complètes. Un exemple : à la suite d’un accident, il peut être nécessaire d’adapter le logement ou le véhicule. Ce domaine d’intervention est couvert en niveau A et A+, mais exclu du niveau B. Et il n’est pas forcément utile de choisir le même niveau de garantie pour chaque enfant : en maternelle, on aura moins de besoins et de risques que pour un adolescent ! Le niveau A+ se justifie à partir du collège. « Le contrat Peep que nous proposons inclut des garanties innovantes »

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