Reflexion Familles-Ecole 3

61 « RAPPROCHER L’ÉCOLE DE TOUTES LES FAMILLES » à ce que les ressources des familles ne constituent pas un facteur discriminant entre les élèves ». Or le rapport constate une mise en œuvre diffuse, inégale et des attentes à formuler plus clairement quant à la relation entre les parents et l’école. Il rappelle aussi que le projet éducatif territorial constitue un premier cadre pour la collaboration avec les parents, en précisant que « le ris- que est toutefois que le processus de PEDT ne se résume et ne se cantonne aux seuls représentants élus de parents d’« élèves » ». Et p. 91 on a une partie qui dénonce une mise en œuvre de la loi qui rencontre des résistances. Les suggestions sont de définir la coédu- cation éventuellement sous la forme d’une charte, mais aussi de créer une banque mutuelle d’exemples de pratiques co-éducatives. Ce rapport met encore en exergue (p. 92) que « Il apparaît que les parents demeurent malgré tout transparents dans le paysage sco- laire : au niveau national, l’une des fédérations de parents d’élèves a été reçue une seule fois au CSP et les fédérations sont absentes du CNESCO. Au niveau local, les Référents parents en académie en charge de définir et piloter la coéducation « sont des fantô- mes », avec une faiblesse supplémen- taire au niveau infrastructurel des éco- les et du premier degré par rapport au second degré, les conseils d'école, créés tardivement par rapport aux conseils en collège et lycée, n’étant pas une ins- tance décisionnaire ». Enfin il suggère de commander au CNESCO une évaluation de l’impact de la participation des parents sur la réus- site des enfants. LES RÉFÉRENTS PARENTS EN ACADÉMIE EN CHARGE DE DÉFINIR ET PILOTER LA COÉDUCATION « SONT DES FANTÔMES ».

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