Reflexion Familles-Ecole 3

49 « RAPPROCHER L’ÉCOLE DE TOUTES LES FAMILLES » familles allocataires ont répondu au questionnaire diffusé en ligne. Pour ces 1 171 familles, entre 78 et 84 % se déclarent satisfaites, mais qu’en est-il des 28 829 non répondantes ? Il faut ici entendre les arguments de responsables de fédérations, à savoir qu’ils se sentent coupables, quand ils travaillent, de laisser leurs enfants jusque 18h, mais de savoir qu’ils ont passé un bon moment dans le périscolaire les soulage. En revanche la mission relève que l’absence de continuité du temps de l’enfant au cours de la journée engendrée par la succession de pla- ges horaires dédiées à des activités différentes constitue un sujet de préoccupation pour de nombreux observateurs. Les associations partenaires de la Ville souhaitent quant à elles une présence plus forte des parents lors des restitutions des projets conduits dans le cadre des ateliers périscolaires. C’est une attente importante à laquelle la Ville devrait travailler car cela permettrait que les familles ne soient plus consommatrices d’activités, mais se sentent aussi concernées par ce qu’y apprennent leurs enfants, les compétences qu’ils peuvent y développer. À charge pour les associa- tions de savoir mettre en évidence ces acquis et de ne pas seulement « vendre » un beau résultat. LE COMITÉ DE SUIVI DE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES Le rapport du comité de suivi de la réforme qui a été publié le 6 novembre 2015 a utilisé un certain espace à retracer l’historique de la co-éducation. Mais au final on n’a pas une vision claire de ce qui se passe actuellement de ce point de vue-là, est toutefois notée la nécessité de réunir un certain nombre de conditions pour que la co- éducation fonctionne : du temps pour que les politiques d’éducation agissent dans la durée, des objectifs éducatifs qui ne soient pas

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