Reflexion Familles-Ecole 3

41 « RAPPROCHER L’ÉCOLE DE TOUTES LES FAMILLES » n’apparaissait nullement. Surprise j’ai écrit à Edwige Antier qui, en tant que vice-présidente, était chargée de rédi- ger le contenu devant apparaître dans le rapport. Ma surprise fut décuplée quand celle-ci m’envoya sa réponse le matin du 9 octobre, jour de remise offi- cielle du rapport, dans laquelle elle me joignait le texte qu’elle avait remis aux rédacteurs du rapport final, texte où apparaissaient bien les propositions que nous avions faites. J’avoue m’être dit alors que si de tels « oublis » avaient été faits dans cet atelier, il en était pro- bablement de même dans les autres, et j’ai commencé à douter de la volonté du ministère d’avoir une concer- tation ouverte lui permettant d’obtenir des idées innovantes pour l’école. Ce doute est devenu constat quand j’ai vu publier le décret de janvier 2013 relatif à la réforme des rythmes scolaires, qui n’était qu’un texte rendant obligatoire ce qui avait été déclaré dérogatoire dans le décret Darcos de 2008. Décret qui ne tenait même pas compte des déclarations de Vincent Peillon lors de sa nomination en tant que ministre de l’Éducation nationale. Ce constat m’a conduite à rédiger une lettre ouverte au ministre, publiée par le Café Pédagogique, dans laquelle je lui demandais d’avoir de l’audace pour l’école [1] . Ce d’autant plus qu’il me semblait qu’une réforme imposant des modifications dans la vie de tout un chacun méritait d’être promulgué en interministériel, associant à l’Éducation nationale, la Culture, Jeunesse et Sports, la Santé, la Famille et le Travail, car aménager les Temps de vie des enfants ne peut se réussir que dans le cadre d’un projet de société. AMÉNAGER LES TEMPS DE VIE DES ENFANTS NE PEUT SE RÉUSSIR QUE DANS LE CADRE D’UN PROJET DE SOCIÉTÉ. [1] http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/01/ 03012013Article634927851651035722.aspx

RkJQdWJsaXNoZXIy MTI2MTY0