Reflexion Familles-Ecole 3

32 N°3 REVUE COMITÉ DE RÉFLEXION FAMILLES/ÉCOLE Le caractère fondateur des activités pratiques requiert d’en proposer un horaire substantiel dès le début du L1, comme cela s’est fait par exemple en Licence de Sciences à l’Université de Grenoble 1 pour tous les primo-arri- vants quel que soit leur Bac d’origine. Pour la construction de tels parcours, il est utile de compiler les données sui- vantes : • Les contenus enseignés dans les 3 années de la mention de Licence choi- sie, • Les contenus enseignés – savoirs, compétences – au Lycée tech- nologique, • Une durée flexible du parcours L1 – L2 en 2 ou 3 années si néces- saire, • Les clauses et les termes du contrat pédagogique conclu entre le candidat et la filière, • Les moyens requis (intervenants, financement, matériels, accès à des plateaux techniques…), • Les activités du bassin de proximité présentant un intérêt pour la formation (visites, stages). On peut rompre avec la fatalité de l’échec massif des bacheliers technologiques en Licence par une orientation éclairée et par la mise en place, dans les mentions qui s'y prêtent, d'un tel parcours alterna- tif sur les 2 premières années (L1 – L2) adapté au profil d'apprentis- sage, au projet, aux acquis et aux goûts de ces bacheliers. C'est-à- dire en proposant une trajectoire qui part de leur profil pour les conduire au seuil d’une année L3 avec des chances raisonnables de réussite. À la faveur d’une coopération entre équipes pédagogiques de mentions de Licence et de Lycées Technologiques partenaires. ON PEUT ROMPRE AVEC LA FATALITÉ DE L’ÉCHEC MASSIF DES BACHELIERS TECHNOLOGIQUES EN LICENCE PAR UNE ORIENTATION ÉCLAIRÉE.

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